Gâteau au chocolat
de Georges Sand
Cette recette originale est tirée des carnets de
cuisine tenus par George Sand, lors de ses séjours à Nohant dans les années
1830 -1860.
Dans ce milieu aux visiteurs cosmopolites, les repas étaient
des évènements considérés comme très importants, et l’écrivain
collectionnait les recettes recueillies durant ses nombreux voyages ou
transmises par des amis tant français qu’étrangers.
Dans la grande
cuisine de cette gentilhommière du XVIIIe, s’élaboraient
des plats traditionnels ou exotiques, et George Sand ne dédaignait pas de
mettre parfois la main à la pâte.
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Ingrédients pour 6 convives
250 g de chocolat de couverture noir amer
100 g de beurre - mou
100 g de poudre d’amandes
100 g de sucre semoule
4 Œufs
1/2 Cuillère à café de vanille en poudre
1 Pincée de sel
Indications de préparation
Beurrer
un moule à manqué de 22 cm de Ø.
Mélanger
le sucre — moins 2 cuillères à soupe —, la vanille et la poudre
d’amande, dans un bol.
Casser
les œufs en séparant les blancs des jaunes.
Fondre le chocolat au bain-marie, ajouter le beurre.
Retirer du feu et
ajoutez les jaunes d’œufs 1 à 1, puis le mélange sucre-vanille-poudre d’amande, en mélangeant bien.
Battre
les blancs d'œufs en neige ferme avec 1 pincée se
sel,
puis incorporer le sucre réservé,
sans cesser de fouetter jusqu’à ce qu’ils soient lisses et
brillants.
Verser
la préparation au chocolat dans les blancs et mélanger délicatement,
en soulevant la pâte et non en la tournante
Verser
la pâte dans le moule et glisser au four
CUISSON à four chaud, Th 5
-
175°c.
Laisser cuire le gâteau 35 min puis laisser reposer 15 min avant de
le démouler.
Servir tiède ou froid, tel quel ou avec une crème anglaise ou encore un coulis de chocolat.
Recette d’origine
: 1/4 (125 g) d’amandes douces que l’on râpe sans les avoir mondées,
1/2 livre de chocolat râpé, 1/2 livre de sucre en poudre, 70 g de
farine, 1/2 livre de beurre, 6 jaunes d’œufs. Après avoir remué
jusqu’à ce que le mélange soit bien complet, ajoutez 6 blancs d’œufs
battus en neige très ferme. |
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV.
Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour le
cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761.
La ville exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son
calendrier commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant
à la première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France,
en 1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du
chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat
se développa dans le monde entier.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, fait autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.