Gâteau à la broche
|
Celui qui fait cuire ce gâteau doit avoir à sa portée un verre
et une carafe.., car il fait chaud, et il à soif !
Pour préparer ce gâteau, il faudra un mandrin (moule ou support) conique de 25
à 30 cm de haut pour un Ø de ± 15 cm à la base se resserrant en pointe vers le
haut.
Ingrédients
500 g de beurre
750 g de farine
15 cl de Rhum
5 cl d'eau de fleur d'oranger
18 Œufs
750 g de sucre
Zeste d'orange
5 g de sel
Indications de préparation
Séparer les blancs et les jaunes d'œufs.
Battre ces derniers avec une partie du sucre (600 g) jusqu'à blanchiment.
Ajouter le rhum et la fleur d'oranger. Incorporer progressivement la farine tamisée.
Dans un autre récipient, monter les blancs puis y mettre les 150 g de sucre pour les raffermir.
Mélanger les jaunes avec le beurre très crémeux et y incorporer délicatement les blancs. La pâte est terminée.
Envelopper le moule ayant la forme d’un cône d un papier sulfurisé que vous ficeler avec de la ficelle de cuisine
Le cône, enrobé de papier sulfurisé, est installé sur le tourne-broche devant le feu de cheminée.
La pâte est placée progressivement par couches très légères. La prise est très lente au début.
Au fur et à mesure de la cuisson de la couche précédente, il est rajouté de la pâte jusqu'à épuisement de celle-ci.
La dernière couche doit être bien dorée. La cuisson peut durer de 1 h 30 à 2 h suivant l'épaisseur.
Après cuisson, démouler le gâteau.
Démouler à froid, le papier reste encore à l’intérieur du gâteau.
Celui-ci pèse 3 kg. et il faut 1 h à 1 h 30 de cuisson. Cela dépendra de l’intensité du feu.
Attendre ± 48 h avant la dégustation.
|
La fleur d'oranger (ou d'oranger amer) pousse sur
le bigaradier (Citrus aurantium L.) un arbuste aux feuilles
ovales et luisantes. Le bigaradier, épineux, à fleurs blanches, à
l’odeur agréable, plus grandes que celle de l’oranger doux (Citrus
sinensis).
À l'époque de la floraison, le faîte des rameaux d'oranger se couvre
de fleurs blanches disposées en bouquets.
Dès qu'apparaissent les petits fruits, les pétales tombent au sol et
sont ramassées le plus rapidement possible afin qu'ils ne perdent
pas de leur blancheur.
Ils sont immédiatement distillées pour obtenir cette merveilleuse
eau de fleur d'oranger qui parfume les desserts méditerranéens et la
confiserie moyen-orientale.
Dans l'Antiquité, la fleur d'oranger, très parfumée, symbolisait la
pureté et servait à la fabrication des couronnes pour les jeunes
mariées.
Depuis toujours, la fleur d'oranger est utilisée pour favoriser la
détente et soulager la fatigue.
Les Arabes ont été les premiers à découvrir ses qualités car elle
pousse sur le bigaradier, très répandu en Afrique du Nord, un
arbuste épineux dont les fleurs blanches ont un parfum très doux et
agréable.
Lors du fameux banquet du faisan donné à Lille en 1454 par le duc de
Bourgogne Philippe le Bon, "l'eau d'orange", comme on l'appelait
alors, a jailli, non pas d'une fontaine, mais d'une réplique géante
du Château de mélusine...
On dit qu'en Provence, l'eau de fleur d'oranger est aussi
indispensable que "la salière dans les ménages. Elle parfume les
navettes de Saint-Victor, les oreillettes, etc. À Noël, il est
coutume de distribuer, au sortir de la Messe de Minuit, des "fougassettes"
niçoises (éviter de confondre avec la fougasse) - un pain brioché
tressé, parfumé à la fleur d'oranger et au safran, parfois farci de
cédrat confit.
Diluée dans de l'eau chaude, elle apaise, délasse et favorise le
sommeil. Grâce à ses vertus sédatives.
En cuisine ou en pâtisserie, elle parfume délicatement certains mets
tels que poulet, poissons... Elle relève également le goût et
l'arôme de nombreuses pâtisseries.