Logo

 

 Gougnettes du Lot 

 

 

 

 

 

 

De sympathiques beignets qui saupoudrent de leur sucre, dans le Lot, toutes les fêtes de village.

On peut aussi en acheter tout brûlants, le samedi et le dimanche surtout, sur nombre de marchés de plein air.

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 8 convives

  • 500 G de farine

  • 10 G de levure de boulanger

  • 5 Œufs

  • 75 G de sucre

  • 1 Pincée de sel

  • Huile de friture

  • Sucre glace 

Indications de préparation

  • Délayer la levure dans 3 cuillères à soupe d’eau tiède. L’incorporer aux œufs battus.

  • Mélanger la farine, le sucre, le sel, pétrir avec le mélange levure/œufs battus pour obtenir une pâte élastique, pouvant alors être roulée en boule.

  • Étirer cette pâte au rouleau, en longueur, sur une épaisseur d’environ 3 cm, afin de former comme un boudin. Le découper en tronçons d’environ 3 cm de long, et les modeler en petites boules.

  • Quand le bain de friture est bouillant (attention, il ne doit pas fumer), plonger les “gougnettes” par 5 ou 6. 

  • Les retourner à l’écumoire afin qu’elles dorent sur les 2 faces.

  • Égoutter sur du papier absorbant.

  • Saupoudrer généreusement de sucre glace.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le département du Lot est un département français de la région Midi-Pyrénées qui tire son nom de la rivière Lot. Il est parfois surnommé "terre des Merveilles" en raison de ses sites, bâtis et paysagers, exceptionnels.
Créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 à partir de la province du Quercy, faisant alors partie du gouvernement de Guyenne.
Beaucoup plus étendu qu'aujourd'hui vers le sud, il incluait notamment la ville de Montauban.

 

  

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le beignet

 


La coutume des beignets trouve son origine dans les fêtes romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient le réveil de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia", est donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.

Le terme "beignet" est un mot obscur attesté au début du XIVème siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots bugne et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de beignet, est attesté à Lyon au début du XIXe siècle ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement préromane), c'est encore un terme employé de nos jours - on dit aussi une "bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi dénommé parce qu'il est enflé, bosselé...


Quoiqu'il en soit, les formes étranges, grotesques des beignets rappellent le carnaval, la fête après le jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte qu'on faisait tomber dans le bac à friture.

Il revint en force au moment des croisades grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une guerre chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi que les Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe s. On les déguste les jours de fête, dans un cornet de papier qu'on achète aux frituriers ambulants. Mais il faudra attendre le XVIIIe s. pour retrouver le goût du beignet tel qu'on le connaît aujourd'hui avec l'importation du sucre.

Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes de beignets salés. On préconisait à une certaine époque les abats en beignet pour accompagner les viandes blanches rôties. Puis vinrent les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette (tradition qui se perpétue encore en Italie), cymes de sureau dans leur cocon croustillant.

Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité, sa distinction régionale: bugnes de Lyon, roussette de Strasbourg, merveille de Gascogne, bottereau de Charente, oreillette de Provence, etc...