Coquilles Saint-Jacques
ail et amandes
Du grand Art! À table, la Magie opèrera...
Ingrédients pour 4 convives
12 Belles coquilles St Jacques
6 Gousses d’ail
50 g d’amandes - émincées
150 g de beurre
1 Bouquet de ciboulette
Sel & Poivre
Indications de préparation
Ouvrir les coquilles Saint-Jacques et glisser un couteau de cuisine à l'intérieur, le long de la valve plate afin sectionner le muscle bien à ras.
Le détacher ensuite de la coquille creuse.
Jeter les barbes, laver les noix et le corail à l'eau froide.
Couper les noix (mais pas le corail) en 2 dans le sens de l'épaisseur, les sécher soigneusement avec du papier absorbant.
Éplucher les gousses d'ail puis les émincer.
Fondre 50 g
de beurre dans une grande sauteuse. Lorsqu’il mousse, mettre les
Saint-Jacques et les amandes, saler, poivrer, et cuire 2 min sur feu
modéré.
Ajouter
l'ail et les amandes émincées, continuer la cuisson pendant 2 min.
Les Saint-Jacques doivent légèrement
colorer, sans plus.
Fondre le reste du beurre, ciseler la ciboulette.
Disposer les Saint-Jacques
dans des assiettes chaudes, les arroser de beurre fondu et parsemer
largement de ciboulette.
Servir dans des assiettes chaudes.
Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros
coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge
d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la
fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange
étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les
reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une
profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut
vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en
Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.
Très appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français
mangent aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de
plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du
1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de
Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres
pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten
magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au Chili (Pétoncle
chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en Asie (Chine/Japon)
(Patinopecten Yessoensis), de la région d'Hokkaido,...
Ceci est
tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en particulier en
petites noix, dépassant de loin les apports français voire même
européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement indiqués
dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier la mention
"Pecten maximus".