Pintade gersoise au miel
Spécialité gersoise remise au goût du jour. Une réussite !
Ingrédients pour 4 convives
1 Pintade
2 Cuillères à soupe de miel
2 Cuillères à soupe de sauce soja
2 Cuillères à soupe d’eau
4 Échalotes
100 g de sucre
1 Verre à moutarde de vinaigre
50 g de farine
3 Carottes
1 Bouquet garni
Indications de préparation
Découper
ou faire découper la pintade en réservant filets et cuisses.
Pour
faire le fond de sauce, couper la carcasse en morceaux les plus petits
possible, les faire revenir dans une casserole avec les échalotes
hachées et les carottes coupées en morceaux.
Saupoudrer
d'un peu de farine et mouiller d'un peu d'eau, Laisser réduire.
Pendant
ce temps, saler, poivrer la pintade.
Préparer,
dans un récipient creux allant au feu et au micro-ondes, 2 cuillères
à soupe de miel, 2 cuillères à soupe de sauce soja, 2 cuillères à
soupe d'eau.
Recouvrir d'un papier film.
Faire fondre au micro-ondes
30 s, le temps que le miel liquéfié se mêle aux autres ingrédients.
Avec
ce mélange, badigeonner au pinceau les morceaux de la pintade et
faire rôtir au four :
Th 8 - 240°c puis Th 7 - 210°c.
Pendant
qu’ils cuisent, confectionner la
sauce :
Dans une poêle, verser 2 cuillères à soupe de sucre,
laisser légèrement caraméliser.
Ajouter
le verre de vinaigre, laisser fondre, ajouter le fond de carcasse et
laisser réduire jusqu’à ce que la sauce nappe la cuillère.
Dresser la pintade sur assiette et arroser légèrement de sauce.
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Ferme et goûteuse au fumet délicat, la pintade, est un oiseau d’origine africaine.
Mentionnée en France à partir de la Renaissance,
notamment par Rabelais qui, dans son Pantagruel, parle de la ''guynette''
ou poule de Guinée.
Sa chair est plus fine, mais aussi plus sèche, que celle du poulet
et beaucoup moins grasse.
Au XIXe siècle on la faisait légèrement faisander afin de lui faire développer un fumet de gibier.
La sauce soja, préparation de couleur brun foncé,
est à la base de nombreux assaisonnements japonais.
Inventée pour préserver les aliments durant les mois chauds d’été,
son goût fut tellement apprécié et devint si populaire que son
emploi s’est répandu tout au long de l’année.
Il existe de nombreuses variétés de sauce soja de nos jours et il est difficile de choisir parmi tous les produits chinois et japonais.
La sauce japonaise ''Kikkoman'' est un produit
naturel fermenté, fait seulement de soja, de blé et de sel. La
version classique est la plus populaire. De couleur rouge foncé et
un arôme très riche, on l’utilise aussi bien en condiment pour la
table que dans la préparation de mets. Les procédés de fermentation
sont les mêmes que les
sauces soja chinoises, mais la version japonaise contient moins de
blé et ne fermente que 6 mois. Elle est moins salée, légèrement
sucrée et toujours plus claire qu’en Chine, même dans sa variété
foncée. La sauce Kikkoman existe en différentes versions. L’une
d’elles, la ''Light Color Soy Sauce'', est légèrement plus salée que
la sauce classique. D’une couleur plus claire, les autres
ingrédients d’un plat gardent ainsi leur couleur à la cuisson. On
s’en sert autant pour cuisiner, que comme condiment. Les sauces
Kikkoman sont fabriquées dans la ville de Noda, au Japon, près de la
rivière Edo qui servit pendant des siècles de route de transport
jusqu’à Tokyo. En 1917, 8 sociétés familiales se regroupèrent afin
de former la compagnie
''Noda Shoyu'', qui prendra le nom de ''Kikkoman Shoyu'' en 1964,
puis de ''Kikkoman Corporation'' en 1980. Ses produits sont
aujourd’hui exportés dans le monde entier...