Terrine
de fromage
des Monts de Lacaune
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Ingrédients pour 8 convives
600 g de fromage des monts de Lacaune : Pérail (Lou Pérac par ex.)
3 Œufs pour la terrine + 1, poché mollet ou au plat, par convive
8 artichauts (fonds)
4 fines tranches de jambon de Pays... d’ Auvergne
250 g de mâche
1 citron
Huile de noisette ou à défaut, de tournesol
Indications de préparation
Prélever les 8 fonds d’artichauts, les cuire dans un blanc, composée d’eau salée avec un peu de farine et des tranches de citron.
Les laisser
refroidir, enlever le foin puis les découper en lamelles.
Découper
le fromage en cubes de ± 1 cm de côté.
Ajouter aux
3 œufs
battus rapidement en omelette.
Barder le fond et les côtés de la terrine, légèrement graissée, avec les tranches de jambon dru qui devront déborder.
Disposer dans la terrine, en alternant, 1 couche de fromage/œufs
battus, 1 couche d'artichauts.
Finir par 1 couche de fromage,
bien rabattre le jambon qui déborde sur l'ensemble, couvrir de
papier aluminium.
CUISSON à four chaud, Th 6/7 - 200°c, pendant 20 min.
En fin de cuisson, démouler la terrine, la découper en tranches, les étaler bien à plat sur une plaque de cuisson et les passer rapidement sous le gril du four afin de les faire dorer.
Servir avec 1 œuf poché, mollet ou au plat disposé sur une salade assaisonnée d’une huile de noisette.
1 trait de jus de truffe peut-être ajouté… Le luxe !
Œufs pochés
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Les Causses, de même que le Lévézou, le Ségala,
et les Monts de Lacaune, sont surtout des pays à vocation pastorale.
Le mouton, animal peu coûteux s'accommodant de sols pauvres, y est
particulièrement bien adapté.
L’origine du Pérail se trouve donc au
croisement de 2 histoires, celle des brebis locales d’une part, et
des bergers d’autre part.
Dans un premier temps, le lait laissé au
repos dans des outres ou des toupines, caillait spontanément,
donnant le caillé naturel de lait qu’on laisse dans une ''toupine''.
Puis l'on a appris à utiliser le pouvoir coagulant de certaines
plantes et de la caillette de jeunes ruminants. Ce caillé, séché à
l'air ou par fumigation, est à l'origine du Pérail ou encalat.
Au
Moyen Âge, l'élevage bovin se développe avec l'établissement
d’ordres monastiques. Le terme Pérail apparaît tardivement, au XIXe
siècle. Cité dans les dictionnaires occitans de F. Mistral, de
l'Abbé Vayssier puis dans celui de L. Alibert pour qui
le terme péral signifiant : égouttoir en pierre.
Le Pérail est resté
longtemps un fromage de subsistance, dont la recette était
familiale. Consommé sur place, ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’il
commence à faire l’objet d’échange avec les
villages voisins. Marginal, demeuré dans l’ombre, sa fabrication a
été relancée depuis 1994 avec le groupement de divers producteurs,
ce, à la grande joie des connaisseurs. Aujourd’hui, le pérail se
déguste partout en France
(Importante campagne publicitaire pour le Lou Pérac!) et commence à
franchir les frontières.
Spécialité artisanale de l'Aveyron, réalisé
à partir de lait de brebis de race Lacaune, sa fabrication et son
affinage se font exclusivement depuis
les Grands Causses jusqu'au Mont Lacaune.
Fromage à pâte molle, il
est de forme ronde et plate. Seuls 2 formats sont autorisés. Sa
période d'affinage, de janvier à juin, est d'au moins 7 jours. Son
odeur caractéristique de fromage de brebis ne
doit pas être trop forte. L'aspect de la pâte à cœur est homogène.
Consommé jeune le Pérail a un goût subtil et frais, conservé de 10 à
15 jours il a un goût sauvage qui séduit les palais les plus fins…
Un fromage qui attend son A.O.C - 2002
Cette petite salade des champs et des prés que
les nantais appelaient : doucette, boursette, raiponce ou
oreille-de-lièvre, poussait spontanément en automne.
Aujourd’hui il existe ± 20 variétés de mâche dont la blonde belge de
20 cm de hauteur.
La plus commune est la nantaise de couleur vert foncé. Les
producteur nantais la surnomment ''mâche coquille''. Il est question
d’une inscription géographique protégée (IGP) afin de protéger le
lieu de production. La mâche a besoin de sable pour pousser, elle
atteint sa maturité en 12 semaines.