Pommes paillasson
du lyonnais
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Escorter d'un vin rouge gamay
voire d'un bourgogne aligoté blanc pour changer...
Ingrédients pour 4 convives
500 g de pommes de terre
3 gros oignons
3 échalotes
125 g de beurre
Sel & Poivre noir
Indications de préparation
Peler les pommes de terre,
les laver puis les essuyer soigneusement.
Les râper ensuite grossièrement puis rincer la pulpe
obtenue rapidement et la presser aussitôt pour éliminer
le maximum d'eau.
Étaler ensuite la pulpe sur un torchon peu épais, rouler
celui-ci et le tordre.
Peler l'oignon et les échalotes, puis les hacher finement, puis les incorporer à la pulpe de pommes de terre.
Fondre 40 g de beurre dans une grande poêle à revêtement antiadhésif.
Verser la pulpe et étaler
la en 1 seule couche épaisse.
Saler et poivrer.
Fondre quelques parcelles de beurre le long du bord de
la poêle et laisser cuire le paillasson pendant 20 min.
Glisser une spatule sous
le gâteau de pommes de terre pour le décoller, retirer
la poêle du feu et retourner son contenu sur un plat
rond.
Remettre la poêle sur le feu et ajouter 50 g de beurre.
Faire glisser le paillasson dans la poêle, côté cuit
dessus et poursuivre la cuisson pendant 10 min.
Servir chaud illico!
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La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de
Pizarre qui en firent don, en 1534, à un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien
militaire, vit en elle une parade contre la famine, pendant sa
captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la
boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des
sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin
de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant
ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre,
laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager
le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre
devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en
tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur,
un titre de Baron et une charge d'Inspecteur général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la 4e grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.