Gâteau basque aux cerises
noires d'Itxassou
“Bourrasko opila” en basque.
Il en existe autant de variétés que de village. L’on peu remplacer la crème pâtissière et les cerises par 200 g de confiture de cerises noires.
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À déguster avec
un chocolat liquide
de Bayonne !
Ingrédients pour 6 convives
200 G de farine
150 G de beurre
150 G de sucre semoule
2 Œufs
70 G de poudre d’amandes
5 G de levure chimique
40 G de sucre vanillé
250 G de crème pâtissière
280 G de cerises noires dénoyautées d’Itxassou
1 Jaune d’œuf pour la dorure
Indications de préparation
Fondre le beurre et laisser refroidir.
Mélanger la farine, les amandes en poudre et la levure dans un saladier. Laisser reposer 15 min.
Dans un récipient fouetter rapidement 1 œuf entier et 1 jaune et les sucres. Incorporer doucement le beurre fondu, puis la farine.
Beurrer 2 moules à génoises de Ø 21 cm. Séparer les ingrédients en 2.
Dans le moule, dresser en spirale à la poche à douille un fond de pâte (ép 2/3).
Recouvrir ce fond de pâte de crème pâtissière en l’étalant jusqu’à 1 cm du bord.
Poser les cerises en les enfonçant légèrement.
Terminer par une couche de pâte dressée de la même manière que le fond (ép 1/3). Souder les bords.
Dorer la surface à l’œuf battu à l’aide d’un pinceau.
Dessiner des stries en croisillons avec les dents d’une fourchette. Enfourner.
CUISSON À four chaud, Th 7 - 210°c, de 35 à
45 min.
Laisser tiédir avant de démouler.
Pour démouler plus facilement le 4 quarts, passer le fond du moule métallique à la flamme du gaz quelques instants.
Le cerisier est un grand arbre pouvant atteindre
plus de 9 m de haut. Au printemps, il se couvre d’une multitude de
fleurs blanches, parfois roses. Ses feuilles effilées et finement
crénelées rappellent celles du prunier. Ses fruits, presque ronds,
suspendus par paires à de longs pédoncules, pendent en bouquets sur
les rameaux fruitiers. Leur chair, crème ou rose, tendre ou ferme,
est rarement acide. On connaît aujourd’hui quelque 600 variétés de
cerises.
Les cerisiers cultivés ont 2 origines botaniques ''Prunus avium'',
le merisier, et ''Prunus cerasus'', le griottier.
Le merisier, connu aussi sous le nom de cerisier sauvage ou
guignier, est originaire d’Europe. Il produit des ''merises'',
petits fruits noirs et peu charnus. Elles sont surtout appréciées en
Europe centrale où elles servent à la préparation de liqueurs et d’eaux-de-vie.
Les merises ont donné naissance aux guignes et aux bigarreaux. Les
''guignes'', légèrement plus grosses, sont noires, leur chair molle
est richement parfumée. Le guignier fait un bon porte-greffe pour
une autre variété. En forme libre, il peut atteindre plus de 20 m de
haut. Les ''bigarreaux'', sont fermes et croquants. Des années de
sélections ont aboutit à la création de variétés très sucrées. Les
cerises acides ont été sélectionnées à partir du ''Prunus cerasus'',
qui poussait à l’état sauvage autour de la mer Caspienne et de la
mer Noire. Elles étaient connues du grec Théophraste, environ 300
ans avant J.-C.. Les Romains les appréciaient tant qu’ils en
développèrent une demi-douzaine de variétés, et du temps de Pline,
au Ier siècle ap. J.-C., elles étaient déjà répandues en Europe.
Durant le Moyen Age, les cerisiers se sont surtout développés en
Allemagne et en Angleterre. Parmi les cerises acides cultivées on
trouve des ''griottes'' et des ''amarelles''.