La pêche à l'éperlan à partir des quais constituait autrefois une activité très populaire dans la région de Charlevoix.
Les fins de semaine amenaient les pêcheurs de la région de Québec pour passer la nuit à pêcher l'éperlan.
Des dizaines de pêcheurs s'installaient sur les quais, entre le bassin Louise et la Traverse de Lévis, pour pêcher avec leurs grandes perches de bambou auxquelles ils attachaient une corde terminée par un "casse-ligne" armé d'une douzaine d'hameçons appâtés avec les yeux des éperlans pris; tout cela, au-dessus de fanaux au naphte descendus au fil de l'eau afin d'attirer les petits poissons argentés...
Participant au grand projet du gouvernement du Canada de réabiliter le fleuve pour le XXI^e siècle, les biologues du

 gouvernement du Québec ont entrepris, voilà quelques années, de créer de nouvelles frayères à éperlans, dans des ruisseaux importants et des rivières de la Côte-du-Sud et du Bas-Saint-Laurent, afin de leur faire jouer, un tant soit peu, le rôle que remplissait autrefois la rivière Boyer de la région de Bellechasse, qui constituait la principale frayère des éperlans du fleuve entre Québec et Gaspésie.
L'élevage du porc autour de la rivière Boyer ayant tué ce cours d'eau, éliminant la majorité des éperlans dans le Saint-Laurent et... la majorité des pêcheurs d'éperlans sur les quais.