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 Pintade aux abricots
         et aux noisettes

 

 

 

 

Un charme singulier émane de cette pintade aux abricots...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 1 Pintade

  • 1 Oignon

  • 1 Carotte

  • 500 g de noisettes

  • 500 g d’abricots

  • 1 Petite bouteille de nectar d’abricot

Indications de préparation

  • Mettre la pintade au four avec un peu d’huile, l’oignon coupé en morceaux et la carotte.

  • CUISSON à four chaud, Th 7 - 210°c, pendant ± 40 min.

  • Dresser la pintade sur un autre plat, un plat de service, retirer la graisse.

  • Dénoyauter les abricots et les couper en morceaux.

  • Décortiquer les noisettes et les concasser grossièrement.

  • Dans le plat de cuisson, déglacer avec le nectar d’abricot.
    Ajouter les abricots et les noisettes. 
    Cuire sur feu doux 8 min puis napper la pintade.

  • Servir chaud.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

 

 

 

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La pintade

 

 

Ferme et goûteuse au fumet délicat, la pintade, est un oiseau d’origine africaine.

Mentionnée en France à partir de la Renaissance, notamment par Rabelais qui, dans son Pantagruel, parle de la ''guynette'' ou poule de Guinée.
Sa chair est plus fine, mais aussi plus sèche, que celle du poulet et beaucoup moins grasse.

Au XIXe siècle on la faisait légèrement faisander afin de lui faire développer un fumet de gibier.

 




Le noisetier

 


Le noisetier est un arbuste buissonnant typique des bois et des forêts. Ses tiges foncées portent des feuilles arrondies et velues d’où pendent, au printemps, de magnifiques chatons mâles jaunes. Les minuscules fleurs femelles, rouge carmin, avec des styles apparents qui font penser à des tentacules d’oursins, s’ouvrent au cours des journées chaudes. Les fruits du noisetier commun, ou coudrier, ''Corylus avellana'', et du noisetier de Byzance, ''Corylus colurna'', sont appelés noisettes ou avelines, ils sont entourés d’un involucre charnu à la base, alors que ceux du noisetier de Lombardie, ont un involucre qui les enveloppe complètement.

 Les noisetiers sont pollinisés uniquement par le vent, aussi les espèces se croisent souvent entre elles. Le coudrier sauvage est spontané en France depuis la fin des glaciations alors que le noisetier de Lombardie a été importé de Grèce par les Romains. Le noisetier américain, ''Corylus americana'', aux feuilles en cœur, donnant des noisettes plus petites à la coque épaisse, est arrivé en Europe vers 1798.

 Toutes les espèces ont été croisées au XIXe siècle pour aboutir à nos variétés actuelles, et aucune ne se reproduit plus, désormais, fidèlement.