Glace aux ajoncs
Tout d'abord, par une belle journée ensoleillée, prendre des gants et aller se promener dans la campagne pour cueillir ses jolies fleurs
Accompagner cette glace quartiers de pommes caramélisées : Éplucher 4 pommes, les couper en quartiers et les poêler avec 200 g de sucre et 50 g de beurre, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées…
Ingrédients pour 4 convives
2 Poignées de fleurs d’ajonc lavées
1 Litre de lait
4 Cuillères à soupe de miel… d’ajonc.
100 g de sucre
10 Jaunes d’œufs
Indications de préparation
Dans une casserole, mettre le lait à bouillir avec les fleurs d’ajonc.
Laisser infuser hors du feu pendant 15 min.
Filtrer en passant au chinois ou passoire très fine.
Battre les jaunes, le sucre et le miel. Le mélange sera mousseux et blanchâtre. Verser le lait et battre.
Remettre sur feu doux et remuer délicatement en profondeur avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que la crème nappe la cuillère.
Placer au réfrigérateur et glacer à la sorbetière.
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Grâce à une tradition très ancienne, au XIe siècle, les siciliens furent les premiers européens à faire des glaces.
Introduites en France par le florentin Francesco Procopio en 1660, qui en fit goûter aux sujets de Louis XIV, les glaces connurent aussitôt un grand succès. Au fil des ans, elles s’enrichirent de lait, de crème, d’œufs, et se diversifièrent, depuis les ''fromages glacés'' qui firent fureur à la fin du XVIIIe siècle, jusqu’aux ''bombes glacées'' et aux ''biscuits glacés'' que le Tout-Paris venait déguster au café Tortini, boulevard des Italiens, sous le Second Empire...
L'ajonc d'Europe est originaire de l'ouest de l'Europe, de
l'Écosse au Portugal.
L'espèce est présente dans la moitié ouest de la France,
notamment en Bretagne et en Vendée, dans les landes ou les
forêts claires.
C'est un arbuste buissonnant dont la taille varie de 1 à 2 m.
Ses branches sont hérissées d'épines de 2 à 5 cm formant un
ensemble touffu.
Grâce à ses épines il forme des buissons quasiment
impénétrables, c'est pourquoi on l'a utilisé en haies
défensives ou de clôture pour le pacage des animaux.
Autrefois, une fois séché, il servait aux paysans pauvres de
combustible dans le four ou la cheminée domestique, souvent
associé à la bruyère.
Il a aussi servi, par exemple en Bretagne, de fourrage pour
les vaches ou d'autres herbivores, après avoir été pilé ou
écrasé entre 2 rouleaux faisant office de presse afin de faire
éclater ses épines.
Les fleurs sont axillaires, solitaires mais très nombreuses
sur les rameaux. Elles mesurent de 12 à 15 mm et sont jaune
d'or, fortement parfumées : une odeur suave de noix de coco...
lorsqu'exposées au plein soleil.