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 Glace aux ajoncs 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout d'abord, par une belle journée ensoleillée, prendre des gants et aller se promener dans la campagne pour cueillir ses jolies fleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accompagner cette glace quartiers de pommes caramélisées : Éplucher 4 pommes, les couper en quartiers et les poêler avec 200 g de sucre et 50 g de beurre, jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées…

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 2 Poignées de fleurs d’ajonc lavées

  • 1 Litre de lait

  • 4 Cuillères à soupe de miel… d’ajonc.

  • 100 g de sucre

  • 10 Jaunes d’œufs

Indications de préparation

  • Dans une casserole, mettre le lait à bouillir avec les fleurs d’ajonc. 

  • Laisser infuser hors du feu pendant 15 min.

  • Filtrer en passant au chinois ou passoire très fine.

  • Battre les jaunes, le sucre et le miel. Le mélange sera mousseux et blanchâtre. Verser le lait et battre.

  • Remettre sur feu doux et remuer délicatement en profondeur avec une cuillère en bois, jusqu’à ce que la crème nappe la cuillère.

  • Placer au réfrigérateur et glacer à la sorbetière.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Penser à mettre le congélateur sur la position la plus froide avant de placer la sorbetière dedans.
- À défaut de sorbetière, placer
le sorbet dans un plat en métal et le laisser congeler pendant 4 h.
- Mélanger à l’aide d’un fouet toutes les ± 30 min, ce afin d’éviter la formation de cristaux, sinon casser les cristaux de glace avec une fourchette ...

- Sortir le sorbet 10 min avant la dégustation, ce afin de le “façonner” plus facilement.
- Ne pas hésiter à laisser givrer les coupes 15 min au congélateur avant le service…

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 Briton, Britannus, Britton, Breton....

 

 

 

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La glace

 

 

Grâce à une tradition très ancienne, au XIe siècle, les siciliens furent les premiers européens à faire des glaces.

Introduites en France par le florentin Francesco Procopio en 1660, qui en fit goûter aux sujets de Louis XIV, les glaces connurent aussitôt un grand succès. Au fil des ans, elles s’enrichirent de lait, de crème, d’œufs, et se diversifièrent, depuis les ''fromages glacés'' qui firent fureur à la fin du XVIIIe siècle, jusqu’aux ''bombes glacées'' et aux ''biscuits glacés'' que le Tout-Paris venait déguster au café Tortini, boulevard des Italiens, sous le Second Empire...



L'ajonc

 

 

L'ajonc d'Europe est originaire de l'ouest de l'Europe, de l'Écosse au Portugal.
L'espèce est présente dans la moitié ouest de la France, notamment en Bretagne et en Vendée, dans les landes ou les forêts claires.
C'est un arbuste buissonnant dont la taille varie de 1 à 2 m.
Ses branches sont hérissées d'épines de 2 à 5 cm formant un ensemble touffu.
Grâce à ses épines il forme des buissons quasiment impénétrables, c'est pourquoi on l'a utilisé en haies défensives ou de clôture pour le pacage des animaux.

Autrefois, une fois séché, il servait aux paysans pauvres de combustible dans le four ou la cheminée domestique, souvent associé à la bruyère.
Il a aussi servi, par exemple en Bretagne, de fourrage pour les vaches ou d'autres herbivores, après avoir été pilé ou écrasé entre 2 rouleaux faisant office de presse afin de faire éclater ses épines.
Les fleurs sont axillaires, solitaires mais très nombreuses sur les rameaux. Elles mesurent de 12 à 15 mm et sont jaune d'or, fortement parfumées : une odeur suave de noix de coco... lorsqu'exposées au plein soleil.