Riz de veau aux morilles
Accord parfait du ris de veau avec les morilles !
Choisir des ris de veau bien blancs et demander au tripier de retirer la membrane gélatineuse et gorge trop filandreuse. Laisser dégorger pendant 3 h à l’eau froide.
Dans les verres, un margaux à température de service.
Ingrédients pour 4 convives
4 noix de ris de veau
2 oignons
2 carottes
200 g de beurre
400 g de morilles
25 cl de crème fraîche
Sel & poivre
Indications de préparation
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Peler et émincer les 2 oignons.
Peler et couper les carottes en rondelles.
Fondre 150 g de beurre dans une cocotte qui contient juste les ris de veau.
Ajouter les carottes et
les oignons.
Remuer sur feu moyen pendant 5 min, puis verser les ris.
Cuire sur feu doux 25 min, en couvrant à moitié et en retournant
souvent les ris afin qu’ils blondissent sur tous les côtés.
Laver les morilles
sous l’eau froide.
Les éponger.
Couper les queues.
Les faire sauter doucement dans une casserole avec le reste de
beurre.
Ajouter la crème et laisser étuver doucement afin qu’elle enrobe
bien les champignons.
Saler, poivrer.
Lorsque les ris sont
cuits, les égoutter, puis passer le jus de cuisson.
Les ajouter aux morilles avec leur jus de cuisson.
Remuer délicatement
et laisser étuver l’ensemble à couvert pendant 5 min.
Rectifier l’assaisonnement et servir dans un plat de service
chaud.
Présentation contemporaine
Les plus fins, les plus recherchés, communs, mais aussi les plus rares des champignons sauvages.
En avril-mai, les morilles, Morcella esculenta affectionnent la lisière des bois et poussent de préférence sous les frênes, les pommiers, les peupliers, les ormes, les chênes, les aulnes, voire les conifères, ou dans les anfractuosités des vieux arbres. S’orienter pour la recherche vers les terrains calcaires. Elles sont d’autant plus parfumées qu’elles ont absorbé moins d’eau et ont poussé dans un terrain relativement sec. Si on les ramasse, les cueillir après l’évaporation de la rosée ou de l’eau de pluie.
Elles doivent impérativement être bien cuites avant d’être consommées. Crues ou insuffisamment cuites, elles contiennent des toxines hémolytiques qui détruisent les globules rouges !