Tarte aux poires
et au fromage blanc
Une simplicité apparente pour un accord subtil...
Ingrédients pour 6 convives
300 g de pâte brisée
3 poires - mûres à point
250 g de fromage blanc 40% mg - égoutté
2 jaunes d’œufs
2 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de Calvados
1/2 citron
20 g de beurre
Indications de préparation
Étaler la pâte brisée dans un moule à tarte beurrée.
Recouvrir d’un papier aluminium.
PRÉ-CUISSON Four chaud, Th 6/7 - 200°c, durée 15 min.
Éplucher puis, couper les poires en 2, enlever le cœur et les
pépins.
Pratiquer quelques incisions verticales sur la face bombées, les
citronner afin d'éviter le noircissement.
Dans un bol, mélanger jaunes d’œufs, sucre, fromage blanc bien égoutté, et le Calvados...
Sortir le fond de tarte, disposer les moitiés de poires en
étoile, face bombée et incisée vers le haut.
Verser le contenu du bol autour des poires.
CUISSON four chaud, Th 5 - 200°c, durée ± 30 min.
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de l'Asie centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie...
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après une floraison remarquablement
éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée.
Au temps de Caton, il existait au moins 6
variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius
56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de
Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis
XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la
poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi.
La création de la
plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques
arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe
siècle.