Crème aux fraises
À déguster très frais, le jour même.
Ingrédients pour 4/6 convives
1 Kg de fraises
30 cl de lait
2 Jaunes d’œufs
90 g de sucre
Jus d' 1/2 citron
30 cl de crème fraîche épaisse
12 Petites fraises pour la déco. en garniture
Indications de préparation
Mélanger au fouet 2 cuillères à soupe de lait avec les 2 jaunes d’œufs et 1 cuillère à soupe de sucre.
Chauffer le reste du lait jusqu’à la limite de l’ébullition.
Verser le lait sur la préparation aux jaunes
d’œufs en fouettant.
Reverser ce mélange dans la casserole.
Laisser épaissir la crème sur feu doux
jusqu’à ce qu’elle nappe la cuillère en bois.
Couvrir et laisser
refroidir...
Réduire les fraises en purée au mixer avec le jus d’ 1/2 citron et le reste de sucre.
Fouetter légèrement la crème fraîche, ajouter la purée de fraises et la crème aux œufs.
Verser dans 4 coupes.
Garnir à l’aide des
petites fraises.
Servir frais.
Si la fraise sauvage Fragaria vesca, qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.
La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'',
ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux
stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Âge, on commença à la
cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits
fruits parfumés étaient très appréciés. C'était encore une plante
sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.
Au XVIe siècle, en Europe continentale
surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria
elatior'', très parfumée, qui produisait peu de stolons.
Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses
vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique
moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites
fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans
des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.
L’espèce F.semperflorens, que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.
On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de strawberry : baie de paille.
En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit Fragaria chiloensis, lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussie.
Couleur, saveur et belle taille enfin réunies.
L'hybridation avec le Fragaria virginia (cité pour la
première fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste
français Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe
siècle.