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 Stoemp bruxellois aux légumes

 

 

 

 

 

 

Stoemp, typique du dialecte brabançon, vient du flamand doorgestoempde patatjes, pommes de terre écrasées, se prononce "Stoump".
Cuisiné à Bruxelles depuis, au moins, le XIXe siècle, il est composé d'une purée de pommes de terre mélangée avec 1 ou plusieurs des légumes : oignons et carottes, poireaux, épinards, chicons (endives), petits pois ou chou...  de Bruxelles, aromatisés de thym et de laurier entres autres.

Loin des plats épurés et chics de la fusion food, le stoemp ne se plaît que dans les brasseries bruxelloises où il est généralement servi avec une saucisse ou une côte de porc.
Il accompagnait traditionnellement des boudins poêlés, du lard rôti, des saucisses de campagne voire des œufs sur le plat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 4 convives

  • 1 Kg de pommes de terre - bintje

  • 4 Blancs de poireaux

  • 20 Carottes

  • 2 Oignons

  • 100 g de lard salé

  • 50 g de beurre

  • 1 Cuillère à café de sucre

  • Sel

Indications de préparation

  • Laver et couper les pommes de terre en petits morceaux.

  • Tailler les blancs de poireaux en petits morceaux.

  • Couper les oignons en morceaux.

  • Couper les carottes en cubes de 0,5 cm.

  • Dans une grande casserole, fondre le beurre, ajouter les poireaux.
    Ajouter de l’eau jusqu’au 2/3, ajouter les pommes de terre.
    Couvrir, et laisser étuver doucement de 20 à 25 min.

  • Dans une petite casserole, faire revenir les oignons dans le reste du beurre.
    Au bout de 5 min, ajouter les carottes et couvrir d’eau. Ajouter le sucre et saler.
    Laisser cuire à feu moyen à découvert jusqu’à évaporation totale de l’eau. Les carottes et les oignons sont cuits.

  • Couper le lard salé en petits dés , les passer rapidement à l’eau bouillante pour éliminer le sel.
    Faire revenir le lard à la poêle jusqu’à ce qu’il soit croquant et brun.

  • Mêler carottes, oignons et lardons aux poireaux et pommes de terre avec une partie du gras de cuisson.
    Broyer le tout à l’aide d’un presse purée et tenir au chaud. La purée ne doit pas être lisse et onctueuse.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La pomme de terre

La pomme de terre nous vient des Andes péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande - version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur général de la santé.

À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.

Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.