Roses
de pommes à la cannelle
Petits chefs
Pas facile, parfois de contenter nos chérubins portés toujours sur
les mêmes plats, boudant les légumes et toute nouveauté culinaire.
Pour les Mamans en quête de repas équilibrés qui fassent dire aux
enfants "Encore !", Il s'agit de trouver des recettes faciles et
rapides, parfois ludiques, toujours appétissantes.
Leur dénominateur commun?
La simplicité des saveurs et le nombre d'ingrédients limité, le tout
assorti d'astuces de présentation et d'idées de variantes.
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Ingrédients pour 4 convives
200 g de pâte feuilletée
2 pommes - nécessairement fermes
25 g d'amandes effilées
1 pincée de cannelle
Miel liquide
Indications de préparation
Étaler la pâte feuilletée.
À l'aide d'un réaliser 4 ronds de pâte.
Peler les 2 pommes.
À l'aide d'un couteau économe, tourner délicatement autour de la pomme afin de couper dans la chair de longues lanières.
Enrouler ces lanières, concentriquement et... artistiquement, sur chaque rond de pâte afin de former une rose.
Avec les chutes de pâte, former des feuilles puis les répartir le long du bord de chaque rond de pâte.
Répartir quelques amandes effilées et un soupçon de cannelle entre les "pétales de pomme".
Enfourner à four chaud ± 30 min, à 200°c - Th 6/7.
À la sortie du four badigeonner légèrement de miel au pinceau.
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.