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 Soupe de chou-fleur

 

 

 

 

 

 

 

Accessible à tous, cette recette plaira par sa simplicité et sa richesse gustative...

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 6 convives

  • 1 Petit chou-fleur ou la moitié d’un gros...

  • 200 G de pommes de terre

  • 1 Blanc de poireau

  • 1 Petit oignon - haché

  • 2 Filets d’anchois

  • 2 Litres d’eau

  • 30 G de beurre

  • Sel & poivre noir du moulin

  • Quelques tranches de pain de campagne

Indications de préparation

  • Chauffer 2 cuillères à soupe de beurre dans une grande casserole à fond épais.

  • Ajouter l’oignon haché et le poireau.
    Faire revenir doucement jusqu’à ce qu’ils soient translucides, sans les faire brunir.

  • Ajouter la pomme de terre, le chou-fleur, l’anchois et l’eau.
    Amener à frémissements et cuire à découvert pendant 1 h.

  • Laisser refroidir un peu et passer la soupe au moulin à légumes ou au mixeur.

  • Juste avant de manger, dans une petite poêle, chauffer le beurre restant.
    Faire revenir les tranches de pain de chaque côté jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
    Servir avec la soupe chaude.



 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

 

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Le chou-fleur


 

Décrit par les botanistes arabes, connu des grecs comme des romains, Ce sont les marins qui le rapportent à la fin de la Renaissance, milieu du XVIe siècle, via Chypre et l'Italie, et le présentent comme un légume nouveau !
À l’époque, on l’appelait encore ''cavolo-fiore''. C'est à la table de Louis XV que le chou-fleur fut enfin admis en grande pompe et devint célèbre. Comme il était d'usage à l'époque, c'est au charme de la comtesse du Barry, favorite de roi que l'on doit cette appellation “Du Barry” de mets divers à base de chou-fleur, notamment le potage ''Du Barry'' (PdeT, Chou-fleur, Crème fraîche), la salade ''Du Barry'' (cresson, chou-fleur, radis, vinaigrette au citron). Aujourd’hui, la France en est devenue le 3ième producteur, après l’Italie et l'Espagne, en Europe. C’est un de nos végétaux les plus consommés. La Bretagne s’en est fait une spécialité, et grâce aux différences entre le Nord et le Sud du pays, il s’en cultive toute l’année.



Le filet d'anchois

 

 

L'anchois aurait les propriétés d'exciter l'appétit et de faciliter la digestion...
Les Romains préparaient avec ces petits poissons écrasés et cuits dans la saumure, auxquels ils ajoutaient du vinaigre et du persil haché, une sauce très prisée qu'ils baptisaient garum. Ce garum ressemble assez à la sauce aux anchois des Britanniques.

Les filets d’anchois se trouvent très facilement en bocaux ou en petites boîtes, marinés dans de l’huile.
Ils doivent être roses et non pas gris, avec des filets bien distincts. Si on les trouve un peu trop forts au goût, les égoutter et les couvrir de lait pendant 30 min avant de les essuyer avec du papier absorbant. Pour une saveur encore plus douce, n’utiliser que l’huile...
On trouve également des filets d’anchois conservés dans du sel. Leur goût est plus délicat, mais ils doivent être trempés 30 min avant utilisation.