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 Soupe du pêcheur breton

 

 

 

 

 

 

Rien ne remplace un potage, un bouillon ou une crème de légumes lorsqu’il fait frisquet !
Avec un peu de poissons, des légumes… un peu de lait, les voilà transformés en plat unique, riche, équilibré et parfumé.
Pour une, deux, quatre personnes et plus... Un régal !

 

Beaucoup d'histoires ont été écrites sur ces recettes côtières que les régionaux interprètent de diverses façons selon les villages et les saisons.
Au VIIe siècle avant J-C, les grecs mangeaient déjà un simple ragoût de poisson nommé kakavia.
Plus tard, on retrouve la soupe de poissons dans la mythologie romaine, telle la soupe que Vénus fait goûter à Vulcain…
À l’origine, la marmite et autres cotriade, bourride ou bouillabaisse des pêcheurs, plats modestes, étaient préparées et consommées avec les plus humbles produits de leurs rudes sorties en mer.
Au retour de la pêche, ils chauffaient au bord de l'eau un chaudron rempli d'eau de mer. Dès que l'eau bouillait, les pêcheurs cuisaient les poissons intransportables ou invendables : sans tête, abîmés… puis ajoutaient ensuite quelques herbes, épices ou autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 6 convives

  • 750 G de poissons fumé et de poissons à chair blanche * - sans peau et coupé en dés

  • 100 G de fines tranches de lard - hachée

  • 1 Poivron vert ou rouge - vidé, coupé en dés

  • 1 Grosse pomme de terre - épluchée et coupée en dés

  • 30 Cl de court-bouillon en tablette

  • 50 G de beurre

  • 30 Cl de lait

  • 1 Cuillère à soupe de maïzena

  • Sel & Poivre gris

* Poissons à chair blanche et ferme, réputés pour la délicatesse de leur goût : Daurade, loup, baudroie, sole, turbot, saint-pierre... font partie de cette catégorie

Indications de préparation

  • Cuire l’oignon, le lard, le poivron, et la pomme de terre dans le beurre pendant 5 min.

  • Ajouter la tablette de court-bouillon et 30 cl d’eau, laisser mijoter jusqu’à ce que les pommes de terre soient juste tendres.
    Ajouter le poisson en dés.

  • Délayer la maïzena dans 30 cl de lait, puis verser dans la casserole.

  • Porter à ébullition, en remuant de temps en temps et laisser mijoter pendant 5 min.
    Cuisson totale ± 35 min. Saler et poivrer.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La godaille, est la partie de la pêche laissée par le patron pêcheur à ses marins, en + bien sur de la part versée sur leur salaire - pour ceux qui travaillent à la part.
Elle était le plus souvent constituée de poissons, coquillages, crustacés qui ne pourraient être normalement, du fait de leur qualité, vendus en criée…
Lorsqu’on la cuisine sous forme de soupe elle devient en Bretagne cotriade  ( kaoteriad : contenu d'une marmite), chaudrée dans les régions littorales de Charente-Maritime et de Vendée, mais se nomme toujours godaille à Saint-Nazaire (remise à l'honneur en 2011 par quelques toques locales ).
La chaudrée, parfois orthographiée chauderée, est historiquement, le terme qui désignait le contenu du chaudron, parfois localement appelé chaudière.
Les pêcheurs français, qui cuisinaient cette soupe de poisson et de légumes dans ces chaudières, exportèrent leur recette en Amérique du Nord où, suite à une déformation du nom du pot utilisé pour la cuisiner, elle fut baptisée chowder.
Sinon chaudière et chaudrée en Ch'ti, deviennent Caudière et caudrée, le long du littoral boulonnais.
En Aunis, la chaudrée désignait plus spécifiquement une soupe confectionnée par les pêcheurs avec les poissons trop petits pour être vendus. C'est ce sens plus restreint qui lui est resté de nos jours. 
Au XIXe siècle, l'historien et érudit local Georges Musset, définit la chaudrée comme "une macédoine de menu fretin, de menus poissons" et comme "la portion de pêche prélevée pour la consommation des marins ou du patron d'un bateau". Nous voila revenu à la godaille.
Aujourd'hui, par extension, godaille et cotriade sont devenues synonymes de bouillabaisse bretonne: un plat de poisson(s)  accompagné du bouillon dans lequel ils ont cuit, les pommes de terre en +, il faut le dire.
La cotriade de Concarneau n'est faite que de sardines à peine pochées.
Celle du Morbihan est un peu + aromatisée, on ajoute des moules, des crevettes décortiquées voire des langoustines. 

Par ailleurs, en Basse-Bretagne, l’expression "prendre ou ramasser une bonne godaille" s’explique par la tournée des bistrots du port qui s’en suivait le plus souvent lors de l’arrivée au port, ce juste après la répartition de la godaille et du salaire... Mais là, on s'égare!

 

 

 

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Maïzena

 

 

Crée en 1862 par les frères Duryes aux États-Unis, Maïzena, et surtout sa “Fleur de maïs”, rencontre aussitôt un succès mérité.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux. Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...