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 Soupe de moules au cidre brut
      de Kervignac

 

 

 

 

 

 

 

 

La commune de Kervignac compte parmi les plus anciennes paroisses du diocèse de Vannes. Sa fondation remonte au Ve ou VIe siècle lors de l’arrivée en Armorique de nos ancêtres Bretons, eux-mêmes émigrants de Grande-Bretagne fuyant les envahisseurs Anglo-Saxons. La paroisse est citée dès le VIe siècle sous le nom de “Plebs Veneaca”.
Un texte (un cartulaire) de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé évoque la “Plebs Veneaca”, la traduction serait : Peuple de Vénéac. Ce “Plebs Veneaca”, s’est progressivement transformé en Plou Vénéac, Chervenac, puis Kerveniac en 1280...
Qui était donc ce Vénéac qui a laissé son nom à son peuple ? Il pourrait s’agir de Saint-Venec, ou Venoc, qui serait le frère de Saint-Guénolé… ou bien Saint Guignec ou Guignac. Quoiqu'il en soit, la terminaison “ac” est intéressante, car elle suppose une influence gallo-romaine.
Au Moyen Âge, Kervignac dépend de la châtellenie de Nostang. La paroisse fait partie du doyenné de Pou-Belz (diocèse de Vannes). La justice y est d'abord assurée par la sénéchaussée de Nostang puis par celle d'Hennebont - fin XIIIe siècle.
Au fil du temps : Kerviniac (1427), Quervignac (1440), Querviniac (1448), Quirvigniac (1477), Querviniac (1481), Quervignac (1536).
Kervignac est érigé en commune en 1790. Ouf!
Aujourd'hui, la commune de Kervignac ( Kervignag) fait partie du canton de Port-Louis. Kervignac dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan - Bretagne Sud. La réputation de son cidre n'est plus à faire...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









Ingrédients pour 4 convives

  • 2 Litres de moules de bouchots

  • 3 Blancs de poireaux

  • 1 Petit cœur de céleri

  • 1 Oignon

  • 35 Cl de cidre brut

  • 35 Cl de lait

  • 30 G de beurre

  • 3 Cuillères à soupe de crème fraîche

  • 3 Cuillères à soupe de farine

Indications de préparation

  • Faire ouvrir les moules à sec sur feu vif.
    Les retirer, les décoquiller et les réserver.
    Filtrer le jus de cuisson.

  • Faire revenir les blancs de poireaux, le céleri et l’oignon haché dans le beurre.
    Lorsqu’ils commencent à blondir, saupoudrer de farine.

  • Mouiller avec le cidre, le lait, et le jus de cuisson des moules.
    Laisser cuire 15 min sur feu doux. Poivrer.

  • Incorporer et battre la crème fraîche.
    Ajouter les moules et retirer du feu.

  • Servir Chaud, avec des croûtons de pains frits au beurre et du cerfeuil haché.





 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

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La moule

 



1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.

Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.

Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !



Le cidre

 

 

Lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides, douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité, triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1 mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur incomparable!