Irish coffee
On dit qu’une
américaine demanda au barman si c’était du café brésilien et que
celui-ci lui répondit "No, that’s Irish coffee !", donnant alors à ce
mélange le nom connu depuis dans le monde entier.
Par ailleurs,
l'Irish coffee a
ensuite été recréé en 1952 par Jack Koeppler, propriétaire du Buena
Vista à San Francisco.
Plus prosaïquement, il semblerait que l’Irish Coffee fut créé dans
les années 20 aux États Unis en pleine prohibition.
La vente d’alcool forts étant alors interdite, des tenanciers
auraient créé l’Irish coffee dans le but d’écouler du whisk(e)y
frauduleusement en jouant sur la ressemblance avec la Guinness,
bière très sombre qui elle était autorisée. Pour s’en convaincre il
suffira de regarder les 2 boissons côte à côte, la ressemblance est
frappante...
Ingrédients pour 1 cocktail
8/10 de café noir
1 ou 2 sucres
2/10 de whiskey : Jameson, Bushmills, Paddy, Tullamore ou autres...
Crème fraîche
Indications de préparation
Préparer le café noir ou en réchauffer...
Mettre la crème fraîche dans un petit pot à bec.
Dissoudre le sucre dans le café chaud.
Chauffer le ou les verres.
Verser le le café sucré dans un verre épais à pieds ou dans un verre à anse.
Ajouter le whiskey, en le faisant lentement glisser sur le dos d’une cuillère.
Ajouter la crème fraîche qui doit
flotter.
Pour que la crème fraîche “flotte”, il pourra être
nécessaire de la fouetter, sans pour autant la transformer en
chantilly…
Déguster le café irlandais en le buvant à travers la crème, sans le remuer.
Pour la déco, l'on pourra servir ce cocktail avec une paille...
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LOCKE’S Blend haut de gamme de Cooley. |
Les nombreuses vertus du cahouah (قهوة qahwah) L'Inserm vient de
faire paraître un ouvrage intitulé
Café et médecine en 20 questions qui traite
des bénéfices du "petit noir" sur la santé.
Il permet
d'augmenter la vigilance en cas de fatigue, de rhume et aide
à se focaliser sur sa tâche lors du travail ou de la
conduite de nuit. |
Le whisky ou whiskey est le nom générique d'un ensemble d'eaux-de-vie
fabriquées par distillation de céréales maltées ou non maltées.
L'origine du whisky est aujourd'hui encore sujette à controverses
entre Irlandais et Écossais...
Le mot anglais whisky vient de "uisge" en gaélique écossais ou de "uisce"
en gaélique irlandais. Le terme signifie simplement "eau" dans les 2
langues.
À partir du XIIe siècle, la distillation de l'eau-de-vie se répand
progressivement en Europe, notamment en Écosse et en Irlande, où
l’alambic ferait son apparition avec les missionnaires chrétiens, la
petite histoire veut que Saint Patrick lui-même, saint patron des Irlandais,
l'ait introduit au Ve siècle en 432.
La pratique et le savoir-faire se développent dans les monastères.
Cependant, il faudra attendre le XIe siècle pour que les progrès dans
les techniques de condensation permettent de produire des boissons.
Le whisky, alors appelé uisge beatha à cette époque, une fonction
essentiellement thérapeutique et est utilisé autant en onguent qu'en
médicament.
Au XIIe siècle, les soldats anglais qui envahissent l'Irlande
découvrent la boisson alcoolisée qui semble alors jouir d'une
popularité notable auprès de la population locale.
En 1608, la distillerie Bushmills obtient la première licence
officielle de distillation.
La première trace de whisky en Écosse remonte à 1494. Il s'agit
d'une note se référant à la production d’eau-de-vie dans un document
officiel l'Exchequer's roll qui précise "8 bolls of malt to Friar
John Cor, by order of the King to make aqua vitae" témoignage d'une
pratique déjà bien installée. On considère généralement que les
moines de Dal Riada firent profiter les Écossais de leurs
connaissances dans le domaine de la distillation lorsqu'ils vinrent
évangéliser les Pictes de Calédonie.
Au XVIe siècle, la mise au point de systèmes de refroidissement à
eau permettent une nette amélioration qualitative qui accélère le
développement économique du whisky écossais.
En 1853, le premier blend est créé par M. Usher de la distillerie
Glenlivet. Il associe différents whiskys de malt et whiskys de
grain. L’arrivée du blend va révolutionner l’industrie du whisky. Sa
fabrication plus économique, son goût moins typé et reproductible va
entraîner la quasi disparition des single malts pendant près d’un
siècle et va favoriser le déclin des productions irlandaises et
américaines. Les distilleries irlandaises refusent de pratiquer le
blending. Cela va entraîner la fermeture de plus des 2/3 de
celles-ci. En 1909, après le jugement d’une commission royale, le
blend acquiert le droit d’être commercialisé sous le nom de whisky.
Au début du XXe siècle, 90 % de la production de whisky en Écosse se
fait sous la forme de blend. Rares sont les distilleries qui comme
Caol Ila, Bowmore, Macallan ou Glen Grant proposent toujours leur
single malt à la vente. C’est l’âge d’or des distilleries
écossaises.
Aujourd'hui :
- En Écosse, pour pouvoir être qualifié de Scotch Whisky, le degré
d'alcool doit être égal ou supérieur à 40° pour permettre d'obtenir
l'appellation de whisky et un vieillissement en fût d'au moins 3
années sur le territoire écossais est indispensable pour que
celui-ci soit qualifié de scotch.
- En Irlande, l'usage fait que l'on parle de whiskey ou Irish
whiskey alors que les textes de loi utilisent le terme 'whisky'
(sans le 'e').
Le whiskey irlandais lorsqu'il est composé de 50 % d'orge maltée et
de 50 % d'orge maltée séchée au feu de tourbe est appelé pure pot
still whiskey. En dehors de cette particularité, les appellations
sont identiques à celles pratiquées en Écosse.