Confiture de fraises
Utiliser des fraises de Plougastel, à défaut, des gariguettes ou des selva.
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Ingrédients pour 4 pots de 400 g
1 kg de fraises mûres
1 Kg de sucre "spécial confiture"
1 Citron
Indications de préparation
Laver les fraises sans les laisser tremper. Les égoutter, les équeuter.
Placer dans un saladier avec le sucre et laisser macérer une nuit.
Verser les fraises au sucre dans une bassine à confiture en ajoutant le jus de citron.
Porter à ébullition et maintenir celle-ci 5 min. Retirer les fraises à l’aide d’une écumoire.
Laisser bouillir le sirop afin de le réduire, pendant 5 min. Remettre les fraises et laisser bouillir 5 min.
Retirer les fraises à l’aide d’une écumoire une 2ième fois et laisser bouillir le sirop afin de le réduire, pendant encore 5 min.
Retirer la bassine du feu et remplir les pots, parfaitement propre et ébouillantés.
Étiqueter les pots et couvrir.
Les fraises au vin étaient adorées de Louix XIV. Son médecin, affolé par sa gourmandise, avait fini par les lui interdire !
Si la fraise sauvage ''Fragaria vesca'', qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.
La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'',
ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux
stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Age, on commença à la
cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits
fruits parfumés étaient très appréciés. Cétait encore une plante
sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.
Au XVIe siècle, en Europe continentale surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria elatior'', très parfumée, qui produisait peu de stolons. Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.
L’espèce ''F.semperflorens'', que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.
On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de ''strawberry'' : baie de paille.
En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit ''Fragaria chiloensis'', lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussies.
Couleur, saveur et belle taille enfin réunies.
L'hybridation avec le ''Fragaria virginia'' (cité pour la première
fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste français
Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe
siècle.