Billes de Grany-Smith
confites à l'orange
Original, simple, bon marché, frais, un dessert à déguster avec quelques gâteaux secs...
Ingrédients pour 4 convives
6 pommes granny-smith
150 g de sucre roux, cassonade
2 oranges - non traitées
1 citron
Indications de préparation
Presser le citron, et verser le jus dans un saladier.
Peler les 6 pommes.
À l’aide d’une cuillère parisienne, prélever
des billes de chair.
Les déposer au fur et à mesure dans le jus
de citron.
Placer le restant des pommes avec les queues,
les pépins et les cœurs dans une casserole.
Saupoudrer de sucre
roux.
Arroser de 30 cl d’eau et du jus de citron restant dans le
saladier.
Porter à ébullition puis réduire le feu.
Laisser mijoter sur feu doux 15 min.
Mixer afin d’obtenir un coulis.
Tamiser au
dessus d’une casserole.
Rincer les 2 oranges.
Prélever le zeste.
Le
couper en fin filaments.
Presser les 2 oranges.
Ajouter le jus d’orange et les zestes au coulis de pommes.
Déposer les billes de pommes dans le coulis.
Amener à ébullition puis retirer du feu.
Couvrir la casserole et
laisser infuser jusqu’à ce que les billes soient froides.
Verser dans un saladier de service et servir.
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Nos pommes actuelles, Malus communis, sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier
avallo, un nom que l'on retrouve dans celui de la ville
d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement
''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues
indo-européennes, la pomme était nommée abol, qui a donné
apple en anglais, apfel en allemand, et appel
en néerlandais.
En latin, pommum désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au
Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan,
le mot pommum a changé de sens pour désigner uniquement la
pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.
Le sucre du sanskrit sarkara, trouve son
origine en Asie (Chine, Inde, Perse).
Dès le IIIe siècle av. JC, la
canne à sucre était connue dans la vallée de l'Indus, où elle
poussait à l'état sauvage. Diffusée dans un premier temps par les
Perses et les Arabes jusqu'au Bassin méditerranéen. Les Grecs et les
Romains désignaient alors le sucre sous les noms de ''sel indien''
ou ''miel d'Asie''.
La canne à
sucre fut introduite, par les explorateurs et
colonisateurs originaires de la péninsule Ibérique, aux Açores, à
Madère, au Cap-Vert, puis aux Antilles et en Amérique continentale.
• La cassonade est le sucre brut de canne raffiné 1 fois.
• Le sucre roux est extrait du sirop restant après extraction du
sucre blanc. Le produit obtenu est une masse de fins cristaux,
enrobés d'une pellicule de sirop coloré au goût de mélasse.
Le sucre de
betterave représente ± 45 % de la production
mondiale de saccharose.
Produit depuis la seconde moitié du XVIIIe
siècle (le procédé de solidification fut mis au point par le
chimiste allemand Andreas Margraff en 1747). Napoléon Ier, lors du
Blocus continental, en fit accélérer la production...
• La vergeoise : Sucre de betterave fabriqué avec des sirops de
qualité inférieure additionnés d’un colorant.
• La mélasse de betterave à sucre ayant un goût prononcé, on n'en
extrait généralement pas (sauf pour la vergeoise!) de sucre roux...