Caldo verde
Cette soupe typique du Nord du Portugal,
est devenue la soupe nationale. Partout au Portugal l'on
vous servira un “caldo verde”.
Dans la province du Minho, la soupe est servie dans un bol en argile, avec un peu d'huile, et accompagnée de rondelles de saucisson (chouriço) et de pain (broa). le broa de milho frais, est un pain de maïs de pâte levée avec une croûte épaisse. Comme c'est une soupe simple et légère, on l'apprécie aussi bien en entrée qu'au souper. Rien ne remplace un potage, un bouillon ou une crème de
légumes lorsqu’il fait frisquet ! |
Ingrédients pour 6 convives
700 G de pommes de terre
300 G de chou galicien ou vert frisé, haché finement
2 Oignons
3 Gousses d’ail
6 Cuillères à soupe d’huile d’olive
1 Beau “Chouriço” ou “liguiça” - saucisson pimenté - sinon 1 chorizo
Sel
Indications de préparation
Éplucher et laver les pommes de terre, les laisser dans un peu d'eau froide.
Faire de même avec l'oignon et l'ail.
Dans une cocotte cuire les pommes de terre, l’oignon et l’ail dans 2 litres d’eau salée avec le “chouriço” et 3 cuillères à soupe d’huile d’olive.
Pendant ce temps, laver le chou et le hacher finement. L’essorer en le pressant.
Lorsque les pommes de terre sont cuites, retirer le “chouriço”, et les réduire en purée.
Maintenir la soupe au chaud sur feu doux.
15 min avant de servir, ajouter au bouillon le chou bien lavé et le laisser cuire.
Dans chaque bol, poser 1 tranche de “chouriço” et 1/2 cuillère à soupe d’huile d'olive puis verser la “Soupe”.
Chou galicien ou couve galega, galician cabbage, cole gallega, cavolo galiziano, Galicische kool...
Le chou, est un légume primitif dont les ancêtres croissent toujours à l’état sauvage sur les côtes de l’Europe occidentale et méridionale.
Une légende grecque assure que le chou jaillit
des larmes d’un prince de Thrace châtié par Bacchus pour avoir
détruit des vignes. L’auteur latin Caton affirme de son côté que
consommer du chou macéré dans le vinaigre, peu avant ou après des
agapes, permet d’échapper à la ''gueule de bois''...
C’est en vivant de chou et d’eau claire, dit-on, que Diogène
atteignit les 90 ans. Il aurait déclaré un jour à un jeune
courtisan:
''Si tu vivais de chou, tu n’aurais pas à flatter les puissants''. À
quoi l’insolent répondit : ''Si tu flattais les puissants, tu
n’aurais pas à vivre de chou''.