Gâteau cocotte
aux pommes entières
Un excellent gâteau normand...
Ingrédients pour 6 convives
6 Pommes entières : Golden ou Clochards
4 Œufs
250 G de beurre ramolli
200 G de farine
150 G de Sucre en poudre
50 G de sucre cristallisé
1 Sachet de sucre vanillé
1/2 Sachet de levure chimique
Jus d’1 citron
Sel
Indications de préparation
Peler les pommes. Retirer le cœur à l’aide d’un vide-pomme. Enduire les fruits de jus de citron.
Mélanger le sucre cristallisé et le sucre vanillé. Rouler les pommes humidifiées dans ce mélange, en les enrobant complètement.
Dans une cocotte pouvant aller au four, fondre 50 g de beurre à feu doux.
Ajouter les pommes entières, les tourner 5 min dans le beurre chaud afin de les caraméliser légèrement. Pour plus d’efficacité, utiliser un pinceau de cuisine.
Retirer la cocotte du feu. À l’aide d’un pinceau enduire le bord de la cocotte de beurre chaud.
Mettre le beurre restant dans un saladier.
Tourner à l’aide d’une cuillère, jusqu’à ce qu’il ait la
consistance d’une pommade.
Incorporer à ce beurre les 150 g de sucre en poudre, 1 pincée de
sel, puis les 4 œufs, un par un.
Mélanger la farine à la levure, puis les ajouter au mélange
beurre/sucre. Travailler la pâte jusqu’à homogénéité.
Verser la pâte entre les pommes et dans les centres évidés. Couvrir la cocotte.
CUISSON à four chaud, Th 5 - 150°c, pendant ± 1 h.
Servir dans la cocotte. Ne pas soulever le couvercle pendant la cuisson ou seulement à l’issue de 50 min.
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Reinette clochard(e)
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.