Crème
brûlée au café
Une crème simple, généreuse, originale et conviviale...
Ingrédients pour 4
convives
Indications de préparation
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Dans une casserole, chauffer sur feu doux le
lait avec la crème liquide et le sucre jusqu'à ébullition.
Ajouter le café soluble et le café moulu, laisser infuser
pendant 10 min.
Passer la préparation dans une passoire.
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Dans un saladier, battre les 12 jaunes
d'œufs, puis les incorporer progressivement à la crème au café
sans cesser de remuer.
Verser l'ensemble dans 4 ramequins plats.
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Enfourner 1 h à Th 3 - 90°c.
Laisser refroidir, puis placer au réfrigérateur pendant 2 h.
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Saupoudrer les crèmes au café de cassonade.
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Enfourner et laisser caraméliser pendant ±
2 min au gril.
Servir illico !
Depuis
le XIIe
siècle, une sorte de crème brûlée était l'un des entremets
les plus populaires.
Dessert préféré d'Aliènor d'Aquitaine, elle le fit découvrir
à tous ses sujets et importa Outre-Manche ce qui devint la
Burnt cream.
Était-ce réellement la vraie crème brûlée, telle que la
réalise encore de nos jours nos amis Catalans ?
En 1691, après avoir visité Perpignan en compagnie de
Vauban, François Massialot (auteur du célèbre ouvrage Le
cuisinier Royal et Bourgeois qui révolutionna
l'histoire de la gastronomie), note les recettes
intéressantes des régions qu'il traverse dont celle de la
crème catalane.
Au XVIIe
siècle, on servait les plats à table en 3 services. Le temps
que les invités se servent de chacun des plats, ceux-ci
avaient largement eu le temps de refroidir. Lors d'un repas
que le petit Philippe d'Orléans, passionné de cuisine, avait
préparé en compagnie de François Massialot, il se plaignit à
son chef que sa crème était trop froide. François eut alors
l'idée d'appliquer un fer chaud sur le dessus de cette crème
au sucre afin de la réchauffer. Cette action eut comme
résultat de brûler et caraméliser le sucre en surface sans
réchauffer pour autant la crème au-dessous.
Ce contraste chaud-froid plut tant à Philippe qu'il en
redemanda... sans savoir que venait de naître une recette
appelée à devenir, 4 siècles plus tard, ce dessert
emblématique des brasseries et autres cafétérias.
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Les
nombreuses vertus du cahouah (قهوة qahwah)
L'Inserm vient de
faire paraître un ouvrage intitulé
Café et médecine en 20 questions qui traite
des bénéfices du "petit noir" sur la santé.
Certes, la caféine peut provoquer insomnies, accroitre
l'anxiété ou accélérer le rythme cardiaque si elle est
consommée avec excès (+ de 6 tasses par jour), mais le café
a surtout de nombreuses vertus.
Il permet
d'augmenter la vigilance en cas de fatigue, de rhume et aide
à se focaliser sur sa tâche lors du travail ou de la
conduite de nuit.
Le breuvage a un effet antalgique sur le mal de tête grâce à
son action sur la vascularisation cérébrale et agit plus
généralement sur la douleur qu'elle soit menstruelle,
postopératoire ou dentaire.
Il a été scientifiquement prouvé que le café permet une
meilleure digestion en stimulant la sécrétion de gastrine et
la production d'acide gastrique.
Les médecins conseillent toutefois de l'éviter si l'on est
atteint d'ulcère ou de reflux gastro-œsophagien.
De nombreuses études attestent aussi que la caféine augmente
les performances motrices et favorise le ralentissement de
la dégénérescence des neurones, bien que son action de
prévention dans la maladie d'Alzheimer reste à établir...
Parmi les autres bénéfices de la boisson, citons enfin ses
effets antibactériens contre les caries, son action contre
le diabète de type 2 grâce aux antioxydants (polyphénols et
diterpènes) qu'elle contient, son intérêt dans la prévention
de la cataracte ou encore le fait que le café aide à
récupérer après une anesthésie…
Il faut néanmoins se rappeler un fait important : Nous ne
sommes pas égaux face à la caféine. Une personne pourra
prendre 8 tasses sans problème, alors qu'une autre réagira
au bout de 2 ...
2014
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Le café
Selon Alphonse de Candolle, le caféier a été trouvé à l'état sauvage
en Abyssinie, au Soudan et sur les 2 côtés opposés de la Guinée et
du Mozambique.
La boisson s'est répandue rapidement au Yémen et en Arabie, puis en
Égypte.
L’usage du café s’est répandu en Orient au XVe siècle.
La nouvelle boisson ne pénétra en Europe que plus tard...
On en prit pour la première fois à Venise en 1615, et à Marseille en
1654. Ce n’est qu’en 1667 que le café fut connu à Paris. 20 ans plus
tard, Londres comptait autant de cafés que la ville du Caire.
Depuis, l’engouement pour le café ne s’est jamais démenti, comme en
témoignent les multiples façons de l’accommoder.