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  Salade réunionnaise
          d'ananas victoria

 

 

 

 

 

 

 

Une belle salade "complète" à qui plaira aux jeunes et moins jeunes...  

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 6 convives

  • 3 Ananas

  • 100 G de surimi

  • 1 Petite boîte de maïs

  • 300 G de crevettes - décortiquées

  • 2 Tomates

  • 3 Cuillères à soupe de mayonnaise

  • 1 Cuillère à café de sel

  • 1 Pincée de poivre moulu

  • 1 Petit bouquet de persil

Indications de préparation

  • Couper en 2 les 3 ananas et les évider.

  • Hacher la pulpe d’ananas grossièrement ou détailler en tous petits dés.

  • Coupés en petits dés les 2 tomates.

  • Hacher le persil au ciseau.

  • Placer les crevettes dans un bol avec le surimi détaillé en petites morceaux et le maïs.

  • Ajouter les dés d’ananas, puis les dés de tomates.

  • Ajouter la mayonnaise. Saler, poivrer. Mélanger.

  • Servir la préparation dans les moitiés d’ananas évidées. 

  • Décorer de quelques feuilles prélevées sur les ananas.




 

 

 

 

 

 

Située dans l'Océan Indien au dessus du tropique du Capricorne, la Réunion est à 210 km de l'Ile Maurice, à 800 km de Madagascar et 9200 km de Paris...
Petite île tropicale, montagneuse et volcanique, d'environ 3 millions d'années. Sa superficie est de 2512 km², en fait, elle continue de grandir grâce au volcan de la Fournaise. L'autre volcan, le Piton des neiges est le point culminant de l'île, à 3069 m.
La Réunion, comme son nom l'indique, est une mosaïque de races vivants toutes en harmonie, et apportant à l'île une richesse culturelle et culinaire hors du commun. Au fil d'une même promenade, l'on découvre une pagode, une mosquée, un temple tamoul ou une église. Les mariages croisés sont fréquents et donnent lieu à des métissages qui sont à l'origine des créoles de la Réunion.
La cuisine réunionnaise est composée essentiellement de riz, grains, cari et rougail. Tout cela était auparavant cuit au feu de bois. Toutefois on rencontre encore ce mode de cuisson qui, il faut le dire, procure un meilleur résultat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

L'ananas

 



Les Indiens Tupis l’appelaient ''nanae'' qui signifie parfum. Cultivés et sélectionnés dans la nature par les Indiens d’Amérique centrale depuis des millénaires, ces fruits firent sensation parmi l’équipage de Christophe Colomb, en 1493.

Des motifs en ananas furent repris par les artistes européens, parfois déformés, sur des pommeaux et des poignées... En 1550, des ananas conservés dans du sucre étaient expédiés en Europe comme une friandise luxueuse, exotique et lucrative.

Fin XVIe, l’ananas s’était répandu jusqu’en Chine, aux Philippines et acclimaté à Java. Il colonisa peu après la côte ouest de l’Afrique. En 1686, un Hollandais du nom de Le Cour parvint à le cultiver sous serre et, en 1690, il approvisionnait les horticulteurs anglais.

L’engouement pour les ananas fut tel que les jardiniers les cultivèrent jusqu’en Écosse, sous serre, sur couches chaudes et profondes, fertilisées au fumier de cheval. En 1702, Louis XIV put goûter un ananas mûri dans les serres du château de Choisy-le-Roi !

3 principales variétés :

  • ''Cayenne lisse'', le plus courant. En dépit de son nom, il vient de Côte d’ivoire et du Cameroun.

  • ''Gros fruit'' — il peut peser plus de 3 kg — à chair ferme et jaunâtre, juteux et sucré, importé de Martinique et d’Afrique du Sud, aux feuilles épineuses, à chair jaune plus pâle, mais ferme, sa saveur est plus douce que le Cayenne.

  • ''Red spanish'' originaire du Cameroun, généralement rond à chair blanche et peau légèrement rougeâtre, particulièrement savoureux.



Le surimi



En japonais 擂り身, surimi se traduit par "poisson haché". Il est réalisé à base de chair de poisson blanc, traditionnellement le colin d'Alaska ou le merlan bleu, mais désormais d'espèces moins nobles...
Le surimi fut créé au Japon par les femmes de pêcheurs, pendant le XVIIe siècle, où il portait le nom de kamaboko "chair de poisson".
Le procédé de fabrication permettait alors de conserver le poisson par salage afin de pouvoir le consommer hors des périodes de pêche.
Dans les années 1970, la pénurie de chair de crabe dans l’archipel nippon entraîne les cuisiniers japonais à puiser dans leurs traditions culinaires afin de créer le Kani-Kamaboko - littéralement "chair de poisson au crabe". Son succès est rapidement dépassé par la mode des sushis, si bien qu'on lui trouve un autre débouché : l'exportation vers les pays occidentaux.
Au Japon, le surimi désigne une espèce de boulette de chair de poisson frais et pas l'imitation de crabe tel que le surimi exporté.
En 1985, les premiers "bâtonnets de crabe" font leur apparition sur le marché français.
Le surimi pourra se présenter sous diverses formes tels que :
bâtonnet, dé, médaillon, émietté, découpé en tranches ou en forme de corps de crustacé.
Finalement, en France, la norme AFNOR impose que le surimi base doit être constitué d'un minimum de 85 % de chair de poissons et que les miettes, bâtonnets, dés, médaillons de surimi doivent comporter au moins 35 % de surimi base. Ouf!