Logo


 Infusion d'églantier
      
Rosa spp.

 

 

 

 

 

infusion - ja6

Tous les rosiers sont utilisés en herboristerie : les pétales sont comestibles et servent à faire des pots-pourris, des parfums et autres produits odorants.

 

Le cynorhodon (cynorrhodon) est le "faux-fruit" issu de la transformation du conceptacle floral du rosier, de l’églantier, et plus généralement des plantes du genre Rosa.
Charnu ovoïde allongé, + ou - globuleux selon les variétés, de 15 à 25 mm de long, de couleur rouge orangé à maturité, il forme comme une urne, ouverte au sommet, qui contient les restes desséchés des étamines et des sépales. Il contient à l’intérieur de 20 à 30 vrais fruits, les akènes, issus de la transformation des carpelles, contenant chacun 1 seule graine. Ouf !
Les cynorhodons arrivent à maturité d'octobre à novembre dans l'hémisphère Nord. Mais on les trouve tout l'hiver dans les haies champêtres.


Les rosiers étaient, à l'origine, cultivés en Perse pour réaliser du vin de rose. Leur usage s'est propagé au Moyen-Orient, en Asie et en Europe. Par ailleurs, les cynorhodons furent largement utilisés en Amérique du Nord (voir encadré en bas de page).

 


Parties utilisées
Les cynorhodons et les feuilles se préparent en tisane.

Préparation

Après la cueillette, les cynorhodons doivent être coupés en 2 et rapidement séchés sur un radiateur électrique ou au four afin qu'ils gardent leur couleur.

Pour une tisane, faire bouillir une poignée de cynorhodons pendant 5 min dans de l'eau.

Filtrer avant de servir.

Recommandations
Aucun effet secondaire connu.

Goût
Doux et acide.

 

 

 

 

 

 

 

ja6 site search by freefind





L’infusion consiste à verser de l'eau chaude sur le matériel végétal (surtout fleurs et feuilles) puis à le laisser tremper pendant quelques minutes.
Ex. : infusion de verveine, de tilleul, de badiane, de sauge, etc.

Préparation
Verser 25 cl d'eau bouillante (retirer du feu dès les premières bulles) sur la quantité souhaitée de feuilles.
Laisser infuser 5 min. puis filtrer.

En général, le goût d'une tisane varie de fort à léger et doux à fort et amer.
Elle se boit habituellement nature.
On pourra l'adoucir avec un peu de miel, de sucre ou de lait éventuellement avec des rondelles d'orange voire même de citron vert...

 

 

 

 

 

 

 

Ce site à vocation culinaire, sans prétention thérapeuthique, ne comporte que des tisanes, sans pratiquement aucun effet secondaire connu.
Du latin tisana, une tisane est une boisson aux propriétés, le plus souvent, faiblement curatives obtenue par macération, décoction ou infusion de matériel végétal (fleurs fraîches ou séchées, feuilles, tiges, racines), dans de l'eau chaude ou froide.
Les différents modes de préparation ont en commun pour but d'extraire les principes actifs des végétaux.

Si l'aspect gustatif est mentionné, les propriétés scientifiques et l'usage médicinal sont le plus souvent absents, ce dans l'intention d'éviter de se substituer aux conseils avisés d'un professionnel de la Santé...

Plus généralement, toute femme enceinte devra éviter de consommer des plantes aux effets puissants durant sa grossesse.

La catégorie tisane regroupe les infusions de plantes autres que le thé (Camellia sinensis).
C'est la méthode la plus simple et la plus courante pour les tisanes "tendres" - feuilles et fleurs.

L’ infusion (donc la tisane) consiste à verser de l'eau chaude sur le matériel végétal (surtout fleurs et feuilles) puis à le laisser tremper pendant quelques minutes.
Ex: Infusion de verveine, de tilleul, de badiane, de sauge, etc.
Préparation fréquente 
Verser 75 cl d'eau bouillante (retirer du feu dès les premières bulles) sur 1 cuillère à café d'herbes séchées ou 1 cuillère à soupe (30 g) d'herbes fraîches.
Laisser infuser de 3 à 5 min. puis filtrer.
Le goût d'une tisane varie de fort à léger et doux à fort et amer. Elle se boit habituellement nature, l'on pourra l'adoucir avec un peu de miel, de sucre ou de lait éventuellement avec des rondelles d'orange ou même de citron vert...

Il est parfois nécessaire de faire bouillir la plante afin d'en extraire ses principes actifs, notamment pour les plantes ligneuses (bois, racines, graines).
La décoction consiste à jeter le matériel végétal (surtout racines et tiges) dans de l'eau froide, puis à porter celle-ci à ébullition pendant quelques minutes, puis éventuellement à la laisser refroidir.
Ex: Décoction de queues de cerises, de prêles, d'avoine, etc.
La décoction contient toujours une plus grande quantité de principes actifs de la plante que l'infusion.
Préparation fréquente
Hacher ou écraser la racine, l'écorce ou les graines des plantes.
Déposer 1 cuillère à  à café d'herbes séchées ou  1 cuillère à soupe (30 g) d'herbes fraîches. dans une casserole en acier inoxydable (éviter l'aluminium).
Ajouter 25 cl d'eau froide, porter à ébullition.
Laisser mijoter 20 min sur feu doux.
Le liquide réduira de 2/3 environ.
Retirer du feu et laisser macérer jusqu'à ce que la liqueur soit froide. Filtrer et boire chaud.

 La macération consiste à laisser tremper le matériel végétal dans l'eau froide pendant plusieurs heures.
Ex: On parfume ainsi de l'eau à la menthe, à la mélisse, etc.
Certains constituants sont tellement fragiles que même l'infusion risque de les altérer...
Préparation fréquente
Il faudra alors laisser macérer la plante dans de l'eau froide ou tiède durant ± 10 h. Généralement, on préparera la tisane la veille et on la laissera macérer toute la nuit.

Ces différents modes de préparation sont courants en cuisine.
Ils servent à extraire les composés aromatiques des plantes.
Quelle que soit la préparation, le liquide obtenu est le + souvent filtré avant d'être bu.
Les tisanes sont parfois adoucies par adjonction de sucre, de miel, etc.

 

EN VRAC...
· En Suède, les cynorrhodons sont à la base du nyponsoppa, littéralement soupe de cynorrhodon, un dessert souvent servi avec du lait et de la crème ou de la glace à la vanille.
· De nombreuses peuplades amérindiennes consommaient les cynorrhodons comme un excellent aliment de survie dans la mesure où ils restent accrochés au plant tout l'hiver. Certaines peuplades en faisaient une décoction ou une bière.
· Les Pieds-Noirs (Indiens) les consommaient broyées avec du pemmican (viande séchée + graisse).
· Les Esquimaux de l'Alaska en faisaient une sorte de pudding (pulpe écrasée avec de l'huile de phoque, de l'eau et du sucre) ou ajoutaient les baies à un plat composé de queues de saumon pré-mastiquées et séchées.
· Les Tanainas en faisaient une sorte de crème glacée (mélangés à de la graisse ou des œufs de poisson).
· En Arménie, on boit le jus du cynorrhodon.
· En Tchétchénie, on réalise du thé à partir du cynorrhodon.
· Au Japon, il fut un substitut de l'orange en temps de guerre...
·  Les chinois buvaient de la tisane de cynorhodons.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr