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 Champ'om - 2009

 

  

 

 

 

 

 

Les Cocktails au champagne ont une élégance particulière.

 

Pensons à tous ceux qui hésitent à utiliser le champagne en Cocktail... et qui iront rejoindre ceux qui regrettent de ne pas l'avoir fait plus tôt !  

Ici, encore un beau long drink contemporain, d'influence anglo-saxonne, nettement inspiré du Sour apple martini.
It’s so delicious… but be careful, don’t have to many !

 

 

 

 

 

 

 

 

ja6 site search by freefind

 







Ingrédients pour 3 ou 4 coupes

  • 6 cl d' Apple schnapps  (type Marie Brizard : Manzana)

  • 2 cl de Triple Sec (Cointreau, Grand Marnier...)

  • 3 cl de vodka à la vanille (ou + arôme vanille)


  • ± 15 cl de Champagne brut selon la coupe...

Indications de préparation

  • Dans un shaker, mettre l' apple schnapps, le triple sec et la vodka à la vanille ou nature et un soupçon d'arômede vanille.

  • Ajouter 1 ou 2 petits cubes de glace.

  • Frapper rapidement puis répartir le mélange dans 3 ou 4 coupes à champagne selon la force du goût désiré...

  • Compléter de Champagne brut (± 15 cl).

 

 

 

 

 

The O.M.S recommends that women abstain during pregnancy and that if they choose to drink, they should drink no more than 1 or 2 units of alcohol once or twice a week and should not get drunk.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser toujours les alcools les moins forts en premier, sauf indication contraire.
Utiliser de la glace préparée en gros cubes, que ce soit pour agiter ou pour servir.

Les cocktails doivent être servis glacés. Placer les verres vides dans le réfrigérateur ou dans le freezer 1 h avant de servir.
Ne pas oublier que les cocktails, s’ils doivent être bons, doivent aussi être agréables à l’œil. Décorer avec des cerises à cocktail qui sont le plus souvent au marasquin, des olives farcies, des tranches de fruits frais, des brins de menthe, et des oignons à cocktail : petits oignons au vinaigre blanc.
Utiliser des oranges et des citrons non traités.

Afin d’améliorer encore la présentation de vos cocktails, givrer les verres : passer le bord des verres dans du jus de citron, puis les retourner sur une soucoupe contenant du sucre ou du sel fin pour les cocktails à base de tequila.
1 trait correspond généralement à  3 à 5 gouttes de liquide

 

Champagne - ja6

 

Le champagne, une histoire de bulles...

 

Les bulles de champagne naissent surtout dans les fibres textiles, qui restent sur la paroi du verre...

La science ne démontre rien, car sa mission - la recherche des mécanismes des phénomènes - n’est pas la production de théories, mais la réfutation de  "modèles", sorte de simplification de la vérité : paradoxalement, ce travail de sape conduit au progrès de la connaissance !

Un cas d’école est l’étude des bulles de champagne.

On a commencé par comprendre que les bulles naissaient à la surface des verres. Puis cette idée a été précisé, par l’observation de quelques bulles sur les éventuels "voltigeurs", ces particules qui sont parfois en suspension dans le breuvage effervescent.
La question n’est toutefois pas de savoir si les bulles naissent sur les parois ou sur ces voltigeurs, mais de déterminer combien de bulles naissent dans un cas ou dans l’autre.

Sic itur ad astra

Une équipe de Saint-Gobain Recherche en 2003, avait étudié la surface des verres, à la recherche d’éventuels défauts du verre, où seraient nées les bulles : on imaginait des crevasses… telles les gravures, faites intentionnellement celles-ci au fond des verres.

Le mécanisme aurait été le suivant : le versement du champagne dans les verres aurait laissé des poches de gaz, dans ces crevasses et fissures. Or la pression de ce gaz égale à la pression atmosphérique, est inférieure à la pression du dioxyde de carbone dissout dans le liquide ; aussi le dissous aurait migré vers ces poches, qui auraient gonflé, formant finalement des bulles qui se seraient détachées. Le détachement de ces bulles laissant du gaz dans les fissures, du gaz dissout serait revenu enrichir les poches, formant ainsi une nouvelle bulle, et ainsi de suite…

En réalité, le travail effectué à Saint-Gobain Recherche avait montré que la surface du verre est lisse (à l’échelle considérée) et que les bulles semblaient naître sur des particules minérales (tartrates, carbonates) ou sur des fibres textiles. Dans ce nouveau modèle (toujours faux, c’est une antienne), on imaginait que les dépôts minéraux et les fibres de tissu formaient les aspérités nécessaires à la croissance des bulles.

L’emploi d’une caméra ultrarapide a réfuté à nouveau le modèle : au Laboratoire d’œnologie de Reims, fut démontré que les croissances de bulles se font surtout, non pas sur les fibres, mais dans celles-ci : les fibres textiles sont creuses, et le versement du champagne dans les flûtes où ces fibres sont venues se coller aux parois laisse des poches dans les fibres.
L’analyse informatique des images produites par un système expérimental où la caméra est couplée à un microscope a révélé que le gaz diffuse probablement par les parois des fibres creuses.

Les fibres, essentielles

Ces fibres doivent être considérées comme des ensembles de microfibrilles, où le gaz dissous dans le liquide diffuse. Il vient alors enrichir les bulles coincées dans les fibres, de sorte que les poches de gaz de l’intérieur des fibres (il y a généralement 1 poche par fibre) grossissent et finissent par "déborder" des fibres : 1 bulle se détache alors, laissant une poche de gaz dans la fibre, qui peut à nouveau grossir et engendrer une bulle. Tout cela en quelques millisecondes !

Comment la bulle se détache-t-elle de la poche de gaz restée dans la fibre ?

La théorie n’est pas aboutie, mais une hypothèse serait que joue l’effet Rayleigh (du nom du physicien anglais), selon laquelle une interface telle que celle qui sépare le champagne du gaz se minimise. C’est, à l’envers, le même que celui qui dissocie une gaine régulière de rosée déposée sur un fil d’araignée, au petit matin, en une succession de gouttelettes : la surface totale eau/air est inférieure quand les gouttelettes sont formées. Ici, la surface est réduite lorsque la bulle se forme.

Détachée, la bulle monte enfin vers la surface.

Ne pas manquer de la contempler lors de la prochaine dégustation du breuvage attribué à Pierre Pérignon : l’on verra que le mouvement des bulles n’est pas vertical. En effet le mouvement d’une bulle dans le liquide perturbe ce dernier, qui dévie la bulle suivante du train de bulles partant d’une fibre particulière.
D’autre part, la paroi, aussi modifie le mouvement ascendant des bulles qui forment des trains inclinés.

Les mystères, toutefois ne sont pas moindres.
Par ex., le suivi des montées de bulles révèle que les molécules tensioactives qui sont à la surface des bulles (protéines, peptides…) sont poussées vers le bas des bulles, au cours de la montée de celles-ci.
L’étude est difficile, car l’analyse de quelques molécules présentes à une interface défie les moyens d’analyse les + modernes.


Un Monde dans une coupe de champagne

Suivant un processus connu des physiciens, le gaz carbonique emprisonné dans le vin n'aspire qu'à se libérer : 80 % s'échappent de manière invisible par la surface libre ; les 20 % restant forment des bulles qui remontent à la surface.
Ces bulles grossissent et accélèrent leur course en se chargeant de CO2. Elles embarquent aussi des molécules aromatiques volatiles, libérées au moment de l'explosion. "Cela se fait grâce à un petit mécanisme physico-chimique assez génial, une projection de minuscules gouttes de liquide qui remontent à plusieurs centimètres au-dessus de la surface du verre et à grande vitesse, raconte notre physicien. Une grande partie de ces gouttelettes s'évapore et accélère encore la libération des arômes." Ce qui semble un pétillement délicat et raffiné s'avère au microscope une véritable éruption volcanique, mélange de gaz et de mousse, de gouttelettes et de particules aromatiques...
Ce cataclysme peut générer jusqu'à 2 millions de bulles par verre de champagne...
À condition que celui-ci soit vidé avec modération à une température idéale comprise entre 8 et 12°C...    - 2010


 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 



         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le champagne

 

Sa robe d’or aux reflets paille et sa très grande richesse aromatique ou se mêlent des arômes de pain grillé et de noisette ainsi que quelques touches minérales, donnent à ce vin fin et léger un équilibre remarquable.
Installé sur les collines qui surplombent la Marne et l’Aube, le vignoble champenois nous offre un vin “festif” unique au monde...



Schnaps ou Schnapps

Schnaps désigne dans les régions germanophones (Allemagne, Autriche, Alsace, Lorraine et Suisse) les eaux de vie, et tous types de boissons alcoolisées fortes: ± 40°, souvent de qualité variable...
Le terme désigne normalement une eau-de-vie transparente, distillée à partir de céréales, de racines ou de fruits, en particulier de cerises (Kirschwasser), de pommes, de poires, de pêches, de prunes voire de mirabelles en Alsace...
Il arrive souvent que le produit de base utilisé soit le marc restant, après que les fruits furent pressés afin d'en extraire le jus.
Le véritable schnaps ne reçoit aucune adjonction de sucre et n'est pas aromatisé.
À bien des égards, le schnaps ressemble à la vodka, mais avec un léger goût de fruit qui dépend des ingrédients utilisés...

Les anglo-saxons, notamment les américains, ont repris le terme schnapps afin de désigner, à la différence des allemands, des liqueurs faiblement alcoolisées (± 20°), le plus souvent de couleur claire et transparente telles que:
peppermint schnapps (liqueur de menthe), peach schnapps (pêche, cinnamon schnapps (cannelle), apple schnapps (pomme granny smith) etc.

On retrouve ces liqueurs en Espagne avec les manzana: manzana verde, manzanita, melocton (pêche), canela etc... servies sous forme de "chupitos" dans de petits verres.

En France, on peut trouver des liqueurs identiques. Ex. Marie Brizard avec la manzana (pomme) et le melocoton (pêche)... mais c'est plus difficile. Question de culture.
- 2012