Champ'om - 2009
Ici, encore un beau long drink contemporain, d'influence
anglo-saxonne, nettement inspiré du Sour
apple martini.
It’s so delicious… but be careful, don’t have to many !
Ingrédients pour 3 ou 4 coupes
6 cl d' Apple schnapps (type Marie Brizard : Manzana)
2 cl de Triple Sec (Cointreau, Grand Marnier...)
3 cl de vodka à la vanille (ou + arôme vanille)
± 15 cl de Champagne brut selon la coupe...
Indications de préparation
Dans un shaker, mettre l' apple schnapps, le triple sec et la vodka à la vanille ou nature et un soupçon d'arômede vanille.
Ajouter 1 ou 2 petits cubes de glace.
Frapper rapidement puis répartir le mélange dans 3 ou 4 coupes à champagne selon la force du goût désiré...
Compléter de Champagne brut (± 15 cl).
The O.M.S recommends that women abstain during pregnancy and that if they choose to drink, they should drink no more than 1 or 2 units of alcohol once or twice a week and should not get drunk.
Lorsque
l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser
toujours les alcools les moins forts
en premier, sauf indication contraire. |
Le champagne, une histoire de bulles...
Les bulles de champagne naissent surtout dans les fibres textiles, qui restent sur la paroi du verre... La science ne démontre rien, car sa mission - la recherche des mécanismes des phénomènes - n’est pas la production de théories, mais la réfutation de "modèles", sorte de simplification de la vérité : paradoxalement, ce travail de sape conduit au progrès de la connaissance ! Un cas d’école est l’étude des bulles de champagne.
On a commencé par
comprendre que les bulles naissaient à la surface des
verres. Puis cette idée a été précisé, par l’observation de
quelques bulles sur les éventuels "voltigeurs", ces
particules qui sont parfois en suspension dans le breuvage
effervescent. Sic itur ad astra Une équipe de Saint-Gobain Recherche en 2003, avait étudié la surface des verres, à la recherche d’éventuels défauts du verre, où seraient nées les bulles : on imaginait des crevasses… telles les gravures, faites intentionnellement celles-ci au fond des verres. Le mécanisme aurait été le suivant : le versement du champagne dans les verres aurait laissé des poches de gaz, dans ces crevasses et fissures. Or la pression de ce gaz égale à la pression atmosphérique, est inférieure à la pression du dioxyde de carbone dissout dans le liquide ; aussi le dissous aurait migré vers ces poches, qui auraient gonflé, formant finalement des bulles qui se seraient détachées. Le détachement de ces bulles laissant du gaz dans les fissures, du gaz dissout serait revenu enrichir les poches, formant ainsi une nouvelle bulle, et ainsi de suite… En réalité, le travail effectué à Saint-Gobain Recherche avait montré que la surface du verre est lisse (à l’échelle considérée) et que les bulles semblaient naître sur des particules minérales (tartrates, carbonates) ou sur des fibres textiles. Dans ce nouveau modèle (toujours faux, c’est une antienne), on imaginait que les dépôts minéraux et les fibres de tissu formaient les aspérités nécessaires à la croissance des bulles.
L’emploi d’une caméra
ultrarapide a réfuté à nouveau le modèle : au Laboratoire
d’œnologie de Reims, fut démontré que les croissances de
bulles se font surtout, non pas sur les fibres, mais dans
celles-ci : les fibres textiles sont creuses, et le
versement du champagne dans les flûtes où ces fibres sont
venues se coller aux parois laisse des poches dans les
fibres. Les fibres, essentielles Ces fibres doivent être considérées comme des ensembles de microfibrilles, où le gaz dissous dans le liquide diffuse. Il vient alors enrichir les bulles coincées dans les fibres, de sorte que les poches de gaz de l’intérieur des fibres (il y a généralement 1 poche par fibre) grossissent et finissent par "déborder" des fibres : 1 bulle se détache alors, laissant une poche de gaz dans la fibre, qui peut à nouveau grossir et engendrer une bulle. Tout cela en quelques millisecondes ! Comment la bulle se détache-t-elle de la poche de gaz restée dans la fibre ? La théorie n’est pas aboutie, mais une hypothèse serait que joue l’effet Rayleigh (du nom du physicien anglais), selon laquelle une interface telle que celle qui sépare le champagne du gaz se minimise. C’est, à l’envers, le même que celui qui dissocie une gaine régulière de rosée déposée sur un fil d’araignée, au petit matin, en une succession de gouttelettes : la surface totale eau/air est inférieure quand les gouttelettes sont formées. Ici, la surface est réduite lorsque la bulle se forme. Détachée, la bulle monte enfin vers la surface.
Ne
pas manquer de la contempler lors de la prochaine
dégustation du breuvage attribué à Pierre Pérignon : l’on
verra que le mouvement des bulles n’est pas vertical. En
effet le mouvement d’une bulle dans le liquide perturbe ce
dernier, qui dévie la bulle suivante du train de bulles
partant d’une fibre particulière.
Les mystères, toutefois ne
sont pas moindres.
Suivant un processus connu
des physiciens, le gaz carbonique emprisonné dans le vin
n'aspire qu'à se libérer : 80 % s'échappent de manière
invisible par la surface libre ; les 20 % restant forment
des bulles qui remontent à la surface. |
Sa robe d’or aux reflets paille et sa très grande
richesse aromatique ou se mêlent des arômes de pain grillé et de
noisette ainsi que quelques touches minérales, donnent à ce vin fin
et léger un équilibre remarquable.
Installé sur les collines qui surplombent la Marne et l’Aube, le
vignoble champenois nous offre un vin “festif” unique au monde...
Schnaps désigne dans les régions germanophones (Allemagne, Autriche,
Alsace, Lorraine et Suisse) les eaux de vie, et tous types de
boissons alcoolisées fortes: ± 40°, souvent de qualité variable...
Le terme désigne normalement une eau-de-vie transparente, distillée
à partir de céréales, de racines ou de fruits, en particulier de
cerises (Kirschwasser), de pommes, de poires, de pêches, de
prunes voire de mirabelles en Alsace...
Il arrive souvent que le produit de base utilisé soit le marc
restant, après que les fruits furent pressés afin d'en extraire le
jus.
Le véritable schnaps ne reçoit aucune adjonction de sucre et n'est
pas aromatisé.
À bien des égards, le schnaps ressemble à la vodka, mais avec un
léger goût de fruit qui dépend des ingrédients utilisés...
Les anglo-saxons, notamment les américains, ont repris le terme
schnapps afin de désigner, à la différence des allemands, des
liqueurs faiblement alcoolisées (± 20°), le plus souvent de
couleur claire et transparente telles que:
peppermint schnapps (liqueur de menthe), peach schnapps
(pêche, cinnamon schnapps (cannelle), apple schnapps
(pomme granny smith) etc.
On retrouve ces liqueurs en Espagne avec les manzana: manzana
verde, manzanita, melocton (pêche),
canela etc... servies sous forme de "chupitos" dans de petits
verres.
En France, on peut trouver des liqueurs identiques. Ex. Marie
Brizard avec la manzana (pomme) et le melocoton
(pêche)... mais c'est plus difficile. Question de culture.
- 2012