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 Andouillettes grillées

       BBQ ou Cheminée

 

 

 

 

 

 

 

Mangeur de viandes crues provenant de la chasse, dégustateur des baies de ses cueillettes, l'homme, il y a plus de 500.000 ans, découvrait la puissance du feu grâce à la foudre embrassant les forêts et pratiquait déjà la cuisine de braise.
Les peuplades nomades ont improvisé, à l'étape, le barbecue, alors que les sédentaires construisaient des cheminées pour se délecter...

La cuisine de braise nous fait revenir aux sources de la cuisine d'autrefois et retrouver les goûts vrais, simples des produits de nos terroirs.
Au soleil l'été, le barbecue rassemble famille et amis.
L'hiver tout en se réchauffant autour de l'âtre, on bavarde, on s'amuse...
Amusant spectacle pour les invités, la cuisine de braise est aussi un soulagement pour la maîtresse de maison.
Tout se prépare à l'avance...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les verres un pinot noir


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Ingrédients pour 4 convives

  • 4 andouillettes

  • Moutarde blanche forte

  • 100 g de chapelure

Indications de préparation

  • Huiler les 4 andouillettes, les enrober de moutarde puis les rouler dans la chapelure afin de les garder plus moelleuse.
    La croûte ainsi formée conservera au cœur de l'andouillette sa souplesse et gardera prisonnière sa délicieuse saveur.

  • Piquer légèrement les andouillette avec la pointe de couteau pour éviter l'éclatement pendant la cuisson...

  • Sur le barbecue ou dans la cheminée, obtenir des braises bien rouges.
    Hauteur entre le gril et la braise de 8 à 10 cm.
    Temps de cuisson ± 10 min.

  • Les mettre au grill vif et les tourner plusieurs fois.

  • Servir sur un lit de cresson.


Pour divertir et régaler les invités, faire circuler un panier contenant différentes moutardes telles que Meaux, Violette de Brive, etc...
L'accompagnement pourra être une purée de pois cassés ou de lentilles au lard, voire de gros oignons violets en papillotes sous la cendre.



 

 

 

 

 

 

Un plat authentique mais surtout convivial, apte à figurer dans le "Repas gastronomique des Français", inscrit au Patrimoine immatériel de l'humanité en 2010.
Cette belle et bonne vieille "pratique sociale, coutumière, destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes", dixit l'UNESCO - United Nations Educational, Scientific & Cultural Organization... Ouf!

 

  • En l'année 878, Louis II - dit Le Bègue -, s'étant fait couronner "Roy de France" à Troyes, offrit, lors de "la disnée", des andouillettes !

  • 1560 : l'Armée Royale franchit les remparts de Troyes afin de reprendre la ville aux Ligueurs, commandés par le Duc de Guise, Gouverneur de Champagne.
    Mais les soldats royaux se dispersent dans le quartier Saint-Denis, et s'attardent un peu trop dans les maisons des tripiers, à la recherche des fameuses andouilles. Les Ligueurs surprennent alors ces soldats en maraude, et les boutent hors de Troyes !

  • Le Roi Soleil, Louis XIV, revenant d'une campagne en Bourgogne, s'arrête dans la ville afin de déguster la charcuterie troyenne, déjà renommée dans le royaume.

  • En 1805, Napoléon 1er en fut "impérialement" comblé !

Troyes, capitale historique de la Champagne, carrefour des grands mouvements de population, ville des fameuses Foires de Champagne du Moyen Âge, - dont le millénaire a été commémoré du 30 Mai au 9 Juin 1997 avec un éclat particulier puisque 15 nations européennes étaient présentes -, vit passer marchands, guerriers, pèlerins, qui diffusèrent jadis cette renommée bien au-delà des frontières.

 

L'Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique (AAAAA), dite aussi 5 A, regroupe en son sein des professionnels des métiers de bouche et de l'univers de la table (fabricants, restaurateurs, mais surtout critiques et chroniqueurs gastronomiques, en activité ou retraités).
Dépourvue de tout but lucratif, cette amicale honore l'andouillette habituellement considérée comme traditionnelle par le Code de la charcuterie, souvent dite authentique, ainsi que diverses variétés d'andouilles qu'elle estime conformes à des traditions locales ou régionales.
Le diplôme est décerné selon des critères essentiellement gustatifs, avec sérieux et dans le respect de statuts déposés, dans une ambiance généralement joviale (jovialité plus franche quand les postulants au diplôme présents à la réunion de dégustation savent qu'ils l'ont obtenu).
Décoré d'une ribambelle de petits cochons gourmands et francs buveurs il est toujours semblable à celui qu'imagina le dessinateur Henri Monier.

Quelle bouteille ouvrir ?

Rouges
Souvent accompagnée de frites (lassant, mais bon...), suggérant bien d’autres garnitures, cette merveille très française se suffit à elle-même: elle se déguste parfaitement telle quelle, et ne demande pas à être sauvagement badigeonnée de moutarde, ingrédient contrariant les rouges.
Ceux-ci, sauf s'ils sont trop tanniques, alcooleux ou durs, alors à prohiber, conviennent sans façon dans leur grande diversité: il suffit qu’ils fassent fredonner leur fruité et soient servis assez frais.
On se méfiera des bordeaux robustes, même de grande classe. Ils sont aussi mauvais compagnons de l'andouillette que du camembert. Idem pour les cahors et les madirans.
Les beaujolais et touraines de qualité sont toujours bons compagnons.
- Irancy, Mâcon gamay, Beaujolais, Beaujolais-villages, Fleurie, Saint-amour, Sancerre, Côtes-de-toul, Côtes-d’auvergne, Coteaux-du-giennois, Touraine gamay, Anjou-villages, Côtes-du-rhône

Blancs
De nombreux blancs sont à leur place, répondant avec bonheur quand l’andouillette est nappée d’une sauce au vin blanc et à la crème. Pas trop d’acidité, pas davantage de sucre : bien des cépages conviennent.
Un vouvray sec ou un graves blanc à la rondeur élégante et épicée s’entretiennent courtoisement avec une andouillette généreusement crémée.
Chablis, mâcons, saint-véran, sancerres et touraines bien faits ne posent jamais problème. De plutôt vif à une certaine rondeur ? Ne pas craindre de parcourir la gamme: les variations selon terroirs et millésimes ajoutent au plaisir de leur rencontre avec l'andouillette.
- Chablis, Irancy, Bourgogne-aligoté, Mâcon, Mâcon-villages, Pouilly-fuissé, Saint-véran, Beaujolais, Alsace pinot blanc, Sancerre, Coteaux-de-l’ardèche, Saint-joseph, Touraine, Savennières, Jasnières, Vouvray sec, Graves

Rosés
Les rosés nets et droits, surtout pas sucraillons, passent bien, sans qu'on y pense. Pas de problèmes pour les barbecues de l'été !
Les rosés "tendres" seront réservés aux préparations crémées.
- Marsannay, Côtes-d’auvergne-corent, Côtes-du-vivarais, Côtes-du-rhône

Champagne, crémants
Le champagne brut ou sec et les crémants font souvent merveille. Ou alors, oser un cidre sec !

 

 

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L'andouillette

Les andouillettes sont des saucisses faites d’intestins et d’estomac de porc, auquel on ajoute souvent de la fraise de veau, l’ensemble cuit dans du bouillon ou du lait aromatisé avant d’être embossé dans un boyau.
L’andouillette de Troyes contient seulement du porc, celle de Cambrai ne comprend que des tripes de veau…
L’andouillette se fait poêler ou griller doucement après avoir été percée.  



La moutarde

Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens'' (moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre "liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant vendue en pots.

Aujourd’hui, il existe une infinie variété de goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...