Coq
au riesling
Un Classique intemporel qui défie les tendances...
Dans les verres, un riesling d'évidence...
Ingrédients pour 4 convives
1 coq de ± 1,5 kg
75 g de beurre
25 g d'échalotes
30 cl de riesling
150 g de champignons de Paris - frais
20 cl de cognac
10 cl de crème fraîche épaisse
15 g de farine - facultatif
Sel & poivre
Indications de préparation
Flamber, vider le coq, le découper en 4 morceaux réguliers.
Faire chauffer 50 g de beurre, mettre
les morceaux de coq assaisonnés de sel et de poivre.
Laisser
raidir sur feu
doux pendant 5 min.
Ajouter les échalotes finement hachées, laisser suer un instant, flamber au cognac.
Adjoindre les champignons frais émincés, mouiller avec le
Riesling.
Laisser mijoter doucement environ 30 à 40 min.
Retirer alors les morceaux et les ranger dans une cocotte, laisser réduire le fond de cuisson, le lier à la crème, verser cette sauce sur les morceaux de coq.
Si la sauce n'est pas assez liée, ajouter un peu de beurre
manié avec les
15 g de farine.
Rectifier l'assaisonnement
si nécessaire.
Servir bien chaud avec des nouilles ou des Spaetzle (petites quenelles de farine et d'œuf) à l'alsacienne...
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En 1435 le mot
Rieslingen était documenté pour la première fois dans la facture du
haute noble Comte Jean IV. de Katzenelnbogen, qui construisit son
dernier château à Rüsselsheim, près de Frankfurt et décida
d'agrandir le vignoble existant. L'administrateur Klaus Kleinfisch a
noté avoir acheté des vignes à planter de rieslingen pour 22
Schilling...
Le riesling,
cépage blanc, originaire de la vallée du Rhin et de la Moselle,
donne un vin gastronomique par excellence. Sec, racé, délicatement
fruité, il offre un bouquet d'une grande finesse avec des nuances
parfois minérales (célèbres arômes de pétrole) ou florales.
Le Riesling est parfait avec du poisson, des fruits de mer, de la
volaille, de la viande froide et bien sur les plats alsaciens comme
la choucroute et le jambon fumé.
Éviter de le confondre avec le Riesling allemand qui est un vin
doux.
Au XVIe siècle, les bateaux hollandais venaient
chercher sur la côte charentaise du sel ainsi que du vin destiné à
être distillé à leur retour.
Les négociants hollandais estimèrent logique de le faire distiller
dans la région de production afin de gagner de la place sur leurs
bateaux. Ils introduisirent l’alambic en Charente où l’on commença à
distiller de l’eau-de-vie vers 1530.
C’est là, l’origine de ce qui allait devenir, plus tard, le Cognac
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