Tarte aux pommes express
Petits chefs
Pas facile, parfois de contenter nos chérubins portés toujours sur
les mêmes plats, boudant les légumes et toute nouveauté culinaire.
Pour les Mamans en quête de repas équilibrés qui fassent dire aux
enfants "Encore !", il s'agit de trouver des recettes faciles et
rapides, parfois ludiques, toujours appétissantes.
Leur dénominateur commun?
La simplicité des saveurs et le nombre d'ingrédients limité, le tout
assorti d'astuces de présentation et d'idées de variantes.
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La pâte de cette tarte est très pratique.
On la prépare en 2 min et
sans s'en mettre plein les doigts !
Avec des pommes c'est un délice,
mais elle peut aussi servir pour une quiche ou une tarte salée.
Dans
cette éventualité, supprimer le sucre
Ingrédients pour 4 convives
20 g de beurre + 1 noix pour le moule
5 pommes
1 cuillère à soupe de sucre en poudre
Pour la pâte
125 g de beurre
250 g de farine
1 cuillère à soupe de sucre en poudre
Indications de préparation
Préchauffer le four à 180°c - Th 6. Beurrer un moule à tarte de 25 cm de Ø.
Préparer la pâte.
Dans une casserole, mettre
à fondre le beurre avec 2 cuillères à soupe d'eau, sur feu doux.
Ajouter alors la farine et le sucre, puis mélanger
vigoureusement avec une cuillère en bois pour obtenir une boule
de pâte.
La sortir de la casserole et la laisser refroidir.
Laver les pommes, les peler, retirer le cœur.
Les couper en fines lamelles.
Étaler la pâte et en foncer le moule.
Disposer les lamelles de pomme sur la pâte.
Parsemer de beurre
coupé en dés et saupoudrer de sucre en poudre.
Enfourner pour 40 min.
Servir tiède ou froid.
Accessible à tous... Faites vous aider. Préparation : 35
min |
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.