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 Fondue froide
        à la crème d'époisses

 

 

 

 

 

 

dinner party - ja6
Un pur bonheur de gourmandise.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 6 convives

  • 1 époisses au marc de Bourgogne de 250 g
    ou alors 250 g d'époisses "à la coupe".

  • 100 g de fromage frais : St Morêt ou St Florentin

  • 80 g de chapelure de pain d'épices

  • 10 g de persil frais

  • 1 cuillère à soupe de graines d'anis

  • 1 cl de marc de Bourgogne

  • 2 cl de vin blanc

Indications de préparation

  • Quelques jours avant de l'utiliser, préparer la chapelure de pain d'épices: laisser rassir et se dessécher un morceau de pain d'épices, puis l'émietter très finement à la main ou à l'aide d'un mixeur.
    Laisser sécher cette chapelure à l'air libre.

  • Le  jour même mixer ensemble l'époisses avec sa croûte et le fromage frais coupés en dés.
    Incorporer la marc de Bourgogne puis le vin blanc afin d'obtenir une "crème" un peu épaisse.
    Ajouter le persil haché, les graines d'anis et enfin la chapelure de pain d'épices.

  • Verser cette préparation dans la boite de l'époisses ou encore dans un bol creux.

  • Servir avec des mouillettes de pain d'épices maison ou avec du pain d'épices tranché.




 

 

 

 

 

 

 

 

La Bourgogne aurait pu être le berceau historique de la France. Son avenir s’y est joué maintes fois, d’Alésia à Fontenoy.
Cette magnifique région doit son nom aux Burgondes qui s’y installèrent vers 480. C'est aujourd’hui une région au charme accueillant, fière de ses vignobles dont elle tire certains des meilleurs vins de France : Clos Vougeot, vins des Hospices de Beaune...

Le pays de Bresse nous réserve l'un des meilleurs poulets de France: la Volaille de Bresse. Le pruneau de Vitteaux est, lui aussi, très apprécié pour ses qualités gustatives. Autre “ambassadeur” mondialement connu, la moutarde de Dijon qui accompagne nombre de plats du terroir et internationaux.
Dijon, ville superbe et colorée est également le cœur d’une production régionale très appréciée : la crème de Cassis, que l’on sert sur glace en digestif ou en Kir avec un petit Bourgogne aligoté. Enfin, difficile de ne pas mentionner les célèbres escargots de Bourgogne, servis cuits dans un beurre persillé… Un pur délice !
Selon qu'ils soient Dijonnais, Morvandiaux ou Mâconnais, riches ou pauvres, vignerons ou autrefois galvachers, les bourguignons n'ont évidemment pas les mêmes modes de vie, les mêmes habitudes culinaires.
Pourtant le goût du bien vivre, du bon vin et de la bonne chère, les réunit dans un appétit des bonnes choses resté légendaire. En Bourgogne peut-être plus qu'ailleurs, la table a son importance. Non pas la table de tous les jours, frugale dans la majorité des maisons, mais celle des fêtes et des rassemblements familiaux.
Les prétextes sont nombreux. "Revoles", "paulées", "repas du renard" après les moissons et les vendanges, veillées, carnaval, foires et fêtes où s'entremêlent joyeusement le sacré et le profane, noces et baptêmes, retour des nourrices, tout est occasion de "fêtes-mangeoires".
L'habitude remonte loin : au fil de l'année, on s'aperçoit que le vieux fond païen du Bourguignon traditionnel n'a jamais disparu. Il renaît dans le "mirlouzé" de la St Vincent, les "mariottes" de la Chandeleur, les cochonailles de Pâques, sans parler de l'étrange foire-pèlerinage du Beuvray qui dura + de 2000 ans...
D'une vendange à l'autre, l'année laborieuse et festive des Bourguignons s'écoule au travers de nombreuses coutumes et de recettes de cuisine traditionnelle : gastronomie favorisée par un génie culinaire qui encore aujourd'hui, fait l'orgueil de la province.

 

 

 

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L'époisses

 

Le village bourguignon d’Époisses, entouré d'une véritable forêt (espesse : épaisseur, bois touffu en vieux français) accueille une communauté de cisterciens, au début du XVIe.

Lorsqu’elle quitte le village, 2 siècles plus tard, cette communauté, dont l’œuvre était par ailleurs remarquable dans le domaine viticole, lègue aux paysannes de la vallée un héritage de valeur: le procédé de fabrication de l’Époisses.
Mais ce sont sans doute les fermières qui ont su mettre au point techniques et usages, en les transmettant à leurs filles afin qu’elles poursuivent la tradition. En témoignent les pierres d’égouttage, les séchoirs et les caves d’affinage que l’on retrouve pratiquement dans toutes les anciennes fermes de la région. 
Quoiqu'il en soit, dégusté à la cour de Louis XIV, l'époisses est un fromage réputé à la fin de l'Ancien Régime.
Le célèbre gastronome Brillat-Savarin le saluait comme "le roi des fromages", et l’on dit que Napoléon l’aimait au moins autant que le chambertin.
Dans le même temps, on en trouve mention dès 1775 dans une "Description du duché de Bourgogne" signée Courtépée, en ces termes: “Les fromages d’Époisses l’emportent sur ceux de Brie.
C’est enfin l’hommage littéraire que lui rend Michel de Saint-Pierre dans "Les Aristocrates", qui permet de le cerner d'un peu plus près :
(..) une espèce aimée plus molle, onctueuse et pestilentielle que toutes les autres: le fromage d’Époisses. Voilà le meilleur, le vrai, le seul, l’unique. (...) Je vous assure, il y a bien des fromages en Turquie, mais ils ne coulent pas, ils ne fondent pas, ils ne puent pas, ils n’ont pas d’âme.” 

En 1820, il s'en fait un négoce important, vers 1900, il existe + 300 fermes productrices.
La guerre de 1914-1918, en prélevant une partie de la population masculine de l’Auxois, laisse les femmes seules faces aux travaux des champs, qui de fait délaissent la fabrication de fromage.
Après 1945, l'industrialisation comme la généralisation de la vache frisonne au détriment de la tachetée de l'Est menacent l'époisses traditionnel. La disparition du fromage devient effective entre 1954 et 1956.
C'est précisément en 1956 qu'un couple d’agriculteurs décide de relancer sa production, en mobilisant le savoir-faire de personnes de la région sachant encore fabriquer le produit.
Progressivement, le fromage retrouve ses amateurs et suscite l'attention des fromagers...
AOC en 1991, AOP depuis 1996, c'est le seul AOC à caillé lactique et croûte lavée existant en France.
Son aire d'appellation couvre ± la moitié Nord-Ouest de la Côte-d'Or, 2 cantons de Haute-Marne et 3 de l'Yonne.
Petit fromage à base de lait de vache, pâte molle à croûte lavée, d'un poids de 250 à 350 g avec au moins 50 % de mg, il est affiné en étant frotté au marc de Bourgogne.

Sa couleur orangée est due aux bactéries de surface: l'utilisation de colorants étant strictement interdite.
La période de dégustation optimale s'étale de mai à novembre - périodes de pâturage - après un affinage de 4 semaines. Il demeure excellent d'avril à décembre.

Moins affiné, l’Epoisses se marie bien avec un vin blanc sec de Bourgogne de la Côte de Beaune ou Chalonnaise.
On pourra aussi essayer un vin des Côteaux de l’Auxois, produit sur le terroir historique de l’Epoisses.
· Plus affiné, il sera en bonne compagnie avec un vin rouge jeune de la Côte de Nuits ou de Beaune, Gevrey-Chambertin ou Savigny-lès-Beaune, voire un Bourgogne rancy de l’Yonne.

 



L'eau de vie de marc


L'eau-de-vie de marc naît d'un procédé de distillation du marc de raisin.
Le marc est fabriqué dans la plupart des régions viticoles de France et d'Italie...

Le mélange obtenu est vieilli en fût de chêne, généralement de 2 à 5 ans, voire bien plus. Il obtient ainsi une personnalité plus complexe, en lui conférant une série de parfums qui s'ajoutent aux arômes originels, et en faisant changer sa couleur. Les fûts, de différents types de bois et de différentes capacités, donnent à la couleur des nuances qui varient entre le jaune paille, le doré et l'ambré.

Une fois que le vieillissement désiré est obtenu, l'eau-de-vie est mise en bouteille et pourra être stockée pendant plusieurs dizaines d'années.

Le marc est souvent dégusté en digestif, grâce notamment à ses grandes qualités gustatives et digestives. Un grand nombre de recettes de cuisine traditionnelle, de desserts ou de plats requièrent l'utilisation de marc.