Gratin de pommes
au raisins secs
Depuis plus d'un siècle, en février, Granville vit au rythme d'un carnaval renommé. C’est à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle que le Carnaval de Granville s’inscrit dans l’histoire des terre-neuvas (pêcheurs allant chercher la morue à Terre-Neuve), mais des traces dans les archives de la ville permettent de s’aventurer beaucoup plus loin dans le passé de la cité corsaire bas-normande, jusqu’au XVIII e siècle.
Le carnaval correspondait approximativement au départ des
terre-neuvas pour la grande pêche à la morue. |
Ingrédients pour 6 convives
1 Kg de pommes reinettes
150 g de beurre ½ sel
4 cuillères à soupe de sucre vanillé
60 g de raisins secs
1 citron,
Cannelle
Crème fraîche en accompagnement...
Indications de préparation
Peler les pommes, les couper en 4, les épépiner et les émincer grossièrement.
Fondre 50 g de beurre dans une poêle et faire
sauter la moitié des tranches de pommes.
Lorsqu'elles ont pris couleur, poudrer avec 1
bonne cuillère à soupe de sucre, un peu de cannelle et laisser
cuire pendant 5 à 6 min.
Répartir cette préparation entre 3 plats à
gratin individuels.
Répéter l'opération avec les pommes restantes
afin de remplir les 3 autres petits plats.
Parsemer ensuite les pommes dans les petits
plats avec les raisons secs, le reste de sucre et quelques
parcelles de beurre.
Arroser de jus de citron.
CUISSON à four chaud, 150°c - Th 5, pendant ± 20
min.
Servir tiède ou complètement refroidi, avec de la crème fraîche
vivement fouettée au dernier moment.
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Nos pommes actuelles, Malus communis, sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier
avallo, un nom que l'on retrouve dans celui de la ville
d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement
''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues
indo-européennes, la pomme était nommée abol, qui a donné
apple en anglais, apfel en allemand, et appel
en néerlandais.
En latin, pommum désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au
Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan,
le mot pommum a changé de sens pour désigner uniquement la
pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.