Logo


 Rôties de fourme d'Ambert
         au beaujolais nouveau

 

 

 

 

 

 

Savoureux et chic !

 

 

 

 

 

 

 

 Dans les verres, un beaujolais nouveau


ja6 site search by freefind



Ingrédients pour 4 convives

  • 4 grosses tranches de pain de campagne - légèrement rassis ou grillés 

  • 200 g de fourme d’Auvergne

  • 40 g de beurre

  • 15 cl de beaujolais nouveau

  • 1 cuillère à café de poivre blanc - concassé

  • 1 cuillère à soupe de gruyère - râpé

Indications de préparation

fourme d'Ambert - ja6

  • Fondre très doucement dans un poêlon, en remuant, le beurre et la fourme.

  • Lorsque le mélange est homogène, verser doucement le vin et continuer à remuer sur feu doux.

  • Ajouter la moutarde et le poivre, selon le goût.

  • Écroûter le pain et disposer les tranches sur un plat allant au four.
    Verser dessus le mélange au fromage fondu dessus et poudrer de gruyère.

  • Passer quelques minutes sous le gril puis servir lorsque le tout grésille.



 

 

 

 

  

 

 

Massif Central, cœur de la France...

Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de la France, débordant les limites proprement dites du Massif central.
Le
Limousin, qui sur les marches tient aussi du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne, "réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de landes virginales...

La cuisine traditionnelle de ces régions date du siècle dernier, époque qui voit se généraliser la consommation de la pomme de terre : la truffe, et l'engraissement du porc.
Avec des images de potée, charcuteries, farcis et estouffades, la gastronomie arverne donne une image de rusticité simpliste, solide et généreuse, avec des classiques qui progressivement se sont implantés sur la carte des bistrots les plus courus : tripous et chou farci, petit salé, truffade et aligot.
Pour mieux en saisir l'originalité, au-delà des richesses que son terroir propose : cochonnailles et fromages, lentilles du Puy, ail de Billom, pâtes de fruits et autres spécialités locales…  il est bon de préciser les véritables signes distinctifs de la cuisine auvergnate :
●  Rencontre du vin rouge, de l'oignon et du lard, avec la pomme de terre. Un quatuor aussi à l'aise pour accompagner viandes et volailles que poissons ou légumes secs.
●  Accord du lard et de la pomme de terre, avec pour témoins : ail, oignon, serpolet ou sauge.
●  Caractéristique importante, l'alliance particulière du sucré et du salé, avec l'apport des fruits secs : pruneaux, raisins secs, ou encore des châtaignes.
●  Quant au lait et produits laitiers, on les trouve sous toutes les formes, avec ces spécialités typiquement cantaliennes que sont les recettes à base de fromage et de pommes de terre.
●  On ne saurait oublier le chou, qui fait magnifiquement alliance avec le porc.
Auvergne et Limousin témoignent finalement d'une même robuste imagination culinaire. Cuisine de pays pauvre, mais débrouillarde, ingénieuse, utilisant au rythme des saisons ce que fournissent la ferme, le jardin, le saloir.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fourme d'Ambert

Fourme, francisation du terme occitan fourma, issu du latin forma, également à l'origine du mot fromage.

Les villes d’Ambert et de Montbrison sont les points d’ancrage de plusieurs bleus d’une forme imposante, qui appartiennent également à la grande famille des bleus, mais dont les caractéristiques sont un peu différentes.
La fourme d’Ambert ou de Montbrison possède des origines fort anciennes, puisqu’elle remonte sans doute au VIIIe ou au IXe siècle. On estime que les Gaulois en préparaient déjà en pays Arverne avant l’arrivée des Romains.

A.O.C depuis 1972, ce fromage de lait de vache, à pâte ferme, persillée, pressée, est fabriqué dans la région du Cantal et Puy-de-Dôme.
Son terroir est situé, plus précisément, dans les monts du Forez, où les étés sont chauds et les hivers longs et froids. Le lait des vaches est recueilli entre 500 et 1500 m d’altitude.
Jadis, l’affinage se pratiquait directement dans les anfractuosités des rochers, et les ''jasseries'' constituaient les lieux de fabrication privilégiés
des fourmes, mais ces fermes-laiteries ont aujourd’hui cédé la place dans la plupart des cas à de petites laiteries industrielles, même si les méthodes de fabrication se transmettent toujours de génération en génération.   - 1995