Truite saumonée
en papillote
une cuisson légère pour une truite très aromatisée.
Dans les verres, un blanc Alsace muscat à 8°c
Ingrédients pour 2 convives
1 truite saumonée nettoyée : ± 750 g
1/2 cuillère à soupe de jus de citron
Sel & poivre
3 branches de céleri
4 tomates
25 g de mélange d'herbes aromatiques (surgelées)
40 g de beurre maître d'hôtel
1 cl de whisky
Indications de préparation
Préchauffer le four à 180 °C (chaleur tournante 160°c).
Laver et essuyer le poisson et l'arroser de jus de citron. Saler et poivrer.
Éplucher le céleri, le laver et le couper en morceaux.
Débarrasser les tomates des parties abîmées, les laver, Les couper en deux, puis en fins quartiers.
Décongeler les fines herbes et en mélanger 15 g avec le céleri et les tomates.
Farcir la truite de ce mélange. Bien fermer l'orifice avec des bâtonnets en bois.
Beurrer une feuille d'aluminium de 10 g de beurre maître d'hôtel, déposer le poisson et arroser de whisky.
Avec le beurre restant, parsemer Le poisson de noisettes de beurre. Saupoudrer du reste de fines herbes.
Rabattre les côtés les plus courts de la feuille vers l'intérieur, puis, par-dessus, les côtés Les plus longs.
Cuire le poisson sur la grille du four placée à mi-hauteur pendant ± 40 min.
Disposer sur un plat et servir avec du riz.
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La truite appartient à la famille des salmonidés.
Poisson carnivore, rusé et très exigeant : elle vit en eaux vives et
fraîches (inférieures à 18°), riches en oxygène, et fuit la
pollution.
L’unique espèce qui peuple nos rivières est la truite fario ''salmo
trutta fario''. Près des estuaires, la truite migre parfois en mer,
mais revient toujours se reproduire en eau douce dans sa rivière
d’origine.
La truite arc-en-ciel, originaire d’Amérique de l’Ouest, fut
introduite en Europe à la fin du XIXe. C’est aujourd’hui la plus
répandue en France 95% de la production.
C’est au Moyen Âge que la technique de l’élevage des poissons d’eau
douce s’est développée en France à l'instigation des moines. Un
savoir-faire bien connu des chinois, égyptiens et romains. La
salmoniculture pris son essor, fin XIXe, en 1866, grâce à 2 pêcheurs
vosgiens : Remy et Gehin, qui mirent au point la reproduction
artificielle des truites. La truite se place au 4e rang des poissons
achetés par les ménages, avec une part de marché de 7,5 %. 1 foyer
achète en moyenne 1,5 kg/an de truite fraîche (de + en + de filets).
Nota : Vider les truites par les ouïes et non en fendant la peau du
ventre, les poissons se déforment moins à la cuisson...
S'il faut en croire l'adage écossais :
“il n'y a pas de mauvais whisky, il ne peut y en avoir que de
meilleurs”.
L'histoire du whisky reste voilée dans les brumes de l'aube celtique." , néanmoins, en Écosse, on attribue traditionnellement à Saint Colomban au VIe siècle, l'implantation de la première distillerie, dans l'enceinte même de son monastère situé à Iona,
petite île du nord-ouest de l'Écosse.Le mot uiski lui, n'apparaît pour la première fois qu'en 1618 afin de désigner cette eau-de-vie devenue aujourd'hui mondialement célèbre...