Nigiri-sushi au thon
et au caviar
Les espèces de poisson menacées sont omniprésente sur les plateaux
de sushis.
Seule
solution : le maki maison, à base de poisson "durable", diététique
et écologique...
Les tartares et autres carpaccio de poisson, exigent une fraîcheur irréprochable. Pour ce faire, demander au poissonnier de lever les filets devant vous. Pour les femmes enceintes ou les personnes âgées, il est prudent de réaliser le plat avec des surgelés… |
Ingrédients pour 2 convives
60 g de riz à sushi - blanc et rond
1/2 cuillère à soupe de vinaigre de riz
1/2 cuillère à soupe de sucre
1/4 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à café de poudre de wasabi
1/2 cuillère à soupe de vin de riz : mirin par ex.
Un peu d'eau vinaigrée
± 30 g de filet de poisson très frais, thon ou plutôt maquereau par ex.
1/4 feuille de nori
1 à 2 cuillère à soupe d'œufs de truite ou de saumon voire d'oursin
Sauce de soja pour le service...
Indications de préparation
Laver et égoutter le riz, le porter ensuite à
ébullition dans 7,5 cl d'eau, le laisser gonfler pendant 10 min,
puis éventer encore 15 min dans La casserole.
Faire bouillir le vinaigre de riz, le sucre et le sel et, une
fois ce mélange refroidi, l'ajouter au riz.
Laisser le riz
refroidir complètement.
Mélanger la poudre de wasabi dans 2 cuillères
à café d'eau additionnée de vin de riz.
S'humidifier les mains
avec de l'eau vinaigrée et former 6 boulettes ovales en prenant
à chaque fois 1 cuillère à soupe de riz.
Réaliser 3 tranches dans le filet de poisson
en découpant légèrement de biais.
Tartiner les tranches de la
moitié du mélange de wasabi.
Prendre 1 tranche de poisson dans la main gauche, placer une
boulette de riz dessus et appuyer fermement.
Retourner le sushi
et lui donner un bel ovale.
Dans une poêle sèche, faire griller
rapidement la feuille de nori d'un côté, la découper ensuite en
bandes d'environ 3 à 4 cm de largeur que l'on tartinera du mélange
de wasabi restant.
Entourer les boulettes de riz restantes d'une
bande d'algue nori, la bande dépassant par le haut.
Exercer une pression sur le riz et remplir l'espace ainsi créé avec les œufs de poisson.
Les nigiri-sushi
sont toujours servis par 2.
Accompagner de sauce de soja.
Selon certains spécialistes, la
consommation d'algues expliquerait un plus faible taux de
cancers en Asie qu'en Occident. Cette vertu tient compte de
leur richesse record en antioxydants et en fibres solubles. |
La cuisine
japonaise se caractérise par sa sobriété et
sa grande variété. Les plats particulièrement raffinés,
allient à la finesse gustative, le plaisir visuel. La journée est rythmée par 3 repas (meishi),
le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.
Dans la plupart des restaurants, l'on se
déchausse avant de passer à table. |
L'alcool de riz est un terme vernaculaire qui se
rapporte à toute boisson alcoolisée à base de riz, fabriquée et
consommée principalement en Asie.
On peut néanmoins distinguer différents alcools de riz selon le type
de fabrication : fermentation ou distillation, et le pays
d'origine, principalement Japon, Chine et Corée.
Par fermentation on obtient par ex. : le vin jaune (黄酒, huangjiu)
chinois (12 à 20°), à base de riz et de blé, voire de millet.
Par distillation l'on obtient par ex. : le baijiu (白酒 lit. "alcool
blanc") chinois (38 à 65°), à base de riz ou de sorgho, voire de
blé, d'orge ou de millet, dont une variété aromatisée à l'extrait de
rose, le meiguilujiu ou mei kwei lu chew (玫瑰露酒) est fréquemment
servie dans les restaurants chinois en tant que digestif.
Les chinois fabriquent des boissons alcoolisées à partir de riz
depuis les plus anciennes dynasties, utilisant le plus souvent du
riz gluant.
Au 1er siècle avant J. C, à l’époque de Marco Polo, des témoignages
littéraires nous confirment l’amour des autochtones pour ces
boissons.
Il existe maintenant des centaines de vins ou d’alcools à base de
riz : moelleux, demi-sec, sec, ou aromatisé.
Si les chinois ont jalousement conservé leurs secrets de fabrication
qui ont été perfectionnés au cours des siècles, la fabrication des
vins ou alcools commence toujours par la conversion en sucre de
l’amidon de riz grâce à une enzyme, nommée le qu en Chine
ou le koji au Japon. Elle est obtenue par la fermentation
du riz auquel sont ajoutées parfois d’autres céréales et des herbes
aromatiques qui développent une levure naturelle et des
micro-organismes produisant ce fameux Qu.
Les vins de riz sont incolores, rouges, noirs ou bruns...
Le plus connu en Chine est le vin de riz de Shaoxing ou vin jaune
qui se glisse dans très nombreuses recettes chinoises.
Les meilleurs crus restent environ 10 ans en cave à vieillir. On le
déguste chaud comme le saké.
Il se fabrique des vins de Shaoxing plus ordinaires, réservés
exclusivement à un usage culinaire...
L’alcool de riz le plus fameux et le plus connu est le saké (Japonais), bu dès le IIIe siècle avant J.C, exclusivement à la Cour et dans les temples à cette époque. Il est quelquefois parfumé ou aigre ou sec, doux ou moelleux, vieilli et ambré ou aromatisé d’un soupçon de noix qui lui donne un arôme et une saveur légèrement oxydés. Sa fabrication tient du rituel...
Le wasabi, plante originale originaire du
Japon, est utilisée comme condiment.
Plante vivace dont on utilise la racine, c'est une sorte de raifort
japonais, vert, au goût extrêmement fort, moins fort cependant que
celui du raifort occidental.
Il appartient à la même famille botanique que le raifort et la
moutarde, et ne pousse spontanément qu'au Japon et dans l'île de
Sakhaline.
Le wasabi s'utilise principalement mélangé à de la sauce de soja
pour y tremper les sushi et autres sashimi.
De façon plus générale, il agrémente les plats de poisson ou de
viande.
On le trouve dans les rayons des épiceries orientales où il peut être vendu en tube, déjà préparé, plus classiquement en racine ou sous forme de poudre qu'il faudra mélanger à de l'eau afin d'obtenir une pâte.