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 Bronx - 1908

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Bronx évoque l'époque bénie de l'amateur de cocktail: les années folles, la côte Est des États Unis, les grands hôtels new-yorkais.
Sous une sophistication absolue, le Bronx dissimule sournoisement un pouvoir dévastateur terrifiant.
Consommé assez largement entre 1910 et 1920, emprunt de nostalgie, symbole définitif du "Chic & choc", il se démode dans les années 50.
Ce cocktail fut inventé en 1908 par un des très grand barmen de l'Histoire, Johnnie Solon, qui œuvra au bar du Waldorf-Astoria à partir de 1899.
Dans le livre de l'historien Albert S. Crockett (the 1934 Old Waldorf-Astoria Bar Book), Solon raconte qu'il inventa cette boisson spontanément. Traverson, Chef de rang du restaurant du Waldorf, vint le trouver au comptoir afin de lui demander de préparer un cocktail inédit pour un client, qui avait parié qu'il ne pourrait trouver une nouvelle recette en moins d'1 minute.
Solon mélangea aussitôt 2 parts de Gin (la base classique) à 1 part de jus d'Orange, puis ajouta 1 trait de Vermouth italien et 1 trait de Vermouth français. Il passa le tout au shaker, puis sans le goûter le tendit à Traverson afin d'obtenir son approbation. Celui-ci but le cocktail d'un seul trait : un classique instantané venait de naître.
Très vite populaire, il restait à trouver un nom à ce cocktail.
Mr Solon, ami des bêtes, le baptisa BRONX, en référence au zoo du quartier de New York dans lequel il aimait se promener...

Ajoutons que la recette originale évolua en Europe vers une version plus douce, peut-être plus séduisante...
Classé numéro 3 dans "The World's 10 Most Famous Cocktails" en 1934", c'était, en fait, le rival très populaire du Dry Martini et du Manhattan.

 

 

Abbey
Mettre 3/10 de jus d'orange, 3/10 de gin, 3/10 de vermouth rouge, 1/10 d'Angostura bitter et des glaçons dans un shaker. Frapper et passer dans un verre à cocktail.

Lena
Mettre 5/10 de whisky, 2/10 de vermouth rouge, 1/10 de vermouth blanc, 1/10 d'Angostura bitter; 1/10  de liqueur Gallianp et des glaçons dans un verre à mélange. Remuer et passer dans un verre à cocktail.

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 1 cocktail

  • 4/10 de gin

  • 2/10 de jus d'orange

  • 2/10 de vermouth  rouge

  • 2/10 de vermouth  blanc sec

Indications de préparation

  • Remplir un shaker à moitié de glaçons.

  • Verser les autres ingrédients dans le shaker.

  • Frapper et passer le mélange dans un verre à cocktail.

  • Servir aussitôt.


 

 

 

 

 

A shooter is an alcoholic mixed drink that contains between 25 ml and 100 ml of two or more spirits..

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chips de betterave
Tailler 1 betterave en très fines lamelles puis les arroser de citron.
Les déposer sur une plaque puis faire cuire pendant 3 h au four préchauffé à 100°c.
Laisser refroidir et saler. Servir avec le cocktail.

Endives au chèvre
Ecraser 100 g de fromage de chèvre frais avec 3 c à s de carottes râpées et 1 c à s de pignons de pin grillés.
En garnir des feuilles d'endives crues. Servir avec le cocktail.

 

 

Lorsque l’on prépare les cocktails directement dans le verre, verser toujours les alcools les moins forts en premier, sauf indication contraire.
Utiliser de la glace préparée en gros cubes, que ce soit pour agiter ou pour servir.

Les cocktails doivent être servis glacés. Placer les verres vides dans le réfrigérateur ou dans le freezer 1 h avant de servir.
Ne pas oublier que les cocktails, s’ils doivent être bons, doivent aussi être agréables à l’œil. Décorer avec des cerises à cocktail qui sont le plus souvent au marasquin, des olives farcies, des tranches de fruits frais, des brins de menthe, et des oignons à cocktail : petits oignons au vinaigre blanc.
Utiliser des oranges et des citrons non traités.

Afin d’améliorer encore la présentation de vos cocktails, givrer les verres : passer le bord des verres dans du jus de citron, puis les retourner sur une soucoupe contenant du sucre ou du sel fin pour les cocktails à base de tequila.
1 trait correspond généralement à  3 à 5 gouttes de liquide

 

 

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Le vermouth




Autrefois, le vermouth, vin aromatisé d'herbes et d'épices, n'était guère considéré comme une boisson digne d'intérêt, mais il a une longue tradition. Son nom, qui vient du vieux haut allemand werimouta désigne une substance végétale amère stimulant l'estomac mais peu agréable au goût.
Les choses changèrent complètement lorsque Antonio Carpano offrit aux clients d'un bar de Turin, en 1786, l'une de ses créations qu'il appelait vermouth.
Cette nouvelle boisson suscita l'enthousiasme. Carpano venait de réussir non seulement â ennoblir un vin blanc régional avec un mélange d'herbes particulièrement raffiné et strictement secret mais aussi à transformer l'image du vermouth en le vendant désormais comme un vin de luxe...
Cette idée trouva l'adhésion des concurrents de Carpano.
Peu après, d'autres producteurs de spiritueux, Cinzano le premier, commencèrent â fabriquer ce vin liquoreux aromatisé. Martini & Rossi arriva sur le marché en 1863 avec sa propre version du vermouth. D’autres firmes piémontaises comme Gancia et Cora suivirent...



Le gin

 

 

On attribue souvent au médecin Franciscus Sylvius un breuvage apparu aux Pays-Bas au XIVe siècle sous le nom de Genever : le genièvre, réalisé à base de grains et de baies de genévrier qui lui procurent son arôme particulier.
La production de genièvre trouve aussi ses origines en Italie au XVème siècle, où le genièvre était utilisé comme plante médicinale.
Cette utilisation s’est développée en Hollande au début du XVIIème siècle, où la version alcoolisée du genièvre était vendue dans les pharmacies.
Les historiens de l'alimentation et de la boisson considèrent que la distillation du genièvre par les Hollandais constitue la genèse de l'ère des alcools forts, les "eaux de vie" en Europe.
Les hollandais à l'époque revendaient de l'alcool pur ou du mauvais vin portugais coupé à l'alcool pur de genièvre  aux Anglais.
Les soldats anglais basés en Hollande découvrent le genièvre lors de la Guerre de 30 ans (1618 - 1648).
Cette boisson alcoolisée locale à base de genévrier leur étant servie avant la bataille d’où l’expression anglaise “Dutch courage”.
À leur retour de la guerre, ils ramènent le genièvre avec eux.
En 1688, le monarque hollandais Guillaume d’Orange accède au trône anglais: le genièvre devient la boisson en vogue à la cour.
Les premières distilleries anglaises apparaissent à Londres à la fin du XVIIe siècle et produisent un alcool proche du Genever qui est baptisé "Gin" et s'internationalise rapidement.
En 1730, dans certains quartiers de Londres, et en particulier à St Giles autour d’Oxford Circus, 1 foyer sur 3 produit et vend du gin, une version populaire du genièvre perçue comme l’alcool du pauvre.
L’annuaire du Commerce de la City de Londres, de Westminster et de Lambeth répertorie 40 distilleries de gin et de malt, en 1794, 90% de la production de gin émanant de Londres.
Grâce à l’invention d’un nouvel alambic à débit continu en 1832, les distillateurs sont en mesure de créer un alcool beaucoup plus pur, qui leur permet de limiter l’ajout en sucre.
Un nouveau type de gin plus aromatique apparaît alors sous le nom de "sec londonien", par opposition au gin sucré.
La saveur du gin ordinaire est devenu aujourd'hui celle d'un alcool très sec, ce qui fait qu'on le boit rarement pur et qu'on le retrouve surtout dans la composition de nombreux cocktails quand il n'est pas déjà commercialisé dans une version aromatisée .