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 Pêches fourrées
       Pesche ripiene

 

 

 

 

 

 

 

 

Une belle spécialité sicilienne, facile à réaliser...

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Ingrédients pour 4 convives

  • 4 pêches mûres et fermes

  • 50 g d'amandes douces

  • 60 g d'amaretti petits macarons aux amandes ou par défaut, de biscuits à la cuillère: boudoirs

  • Sucre glace

  • 2 rondelles d'orange confite

  • 10 cl de vin blanc doux

  • 2 cuillères à soupe de beurre

Indications de préparation

  • Préchauffer le four à 180°c - Th. 4.

  • Plonger rapidement les pêches dans de l'eau bouillante puis les peler.
    Séparer les 2 moitiés de chaque pêche et retirer les noyaux.
    Réserver 3 de ces derniers.

  • Prélever un peu de pulpe dans chaque demi-fruit et l'écraser à la fourchette dans un petit saladier.

  • Casser les 3 noyaux de pêche qui étaient réservés et prélever les amandes.

  • Blanchir les 50 g d'amandes douces puis les  monder.

  • En garder 8 entières en vue de la décoration finale.

  • Piler les autres dans un mortier avec les 3 amandes de pêche.

  • Émietter les amaretti ou les biscuits à la cuillère, les  ajouter à la pulpe de fruit avec les amandes pilées et 1 cuillère à café de sucre glace.

  • Couper les rondelles d'orange confite en dés puis les  incorporer à la préparation.
    Mouiller avec la moitié du vin et mélanger bien le tout.

  •  Garnir les moitiés de pêche, avec la préparation.

  • Beurrer un plat à gratin et disposer les 1/2 pêches.
    Décorer chacune d'1 amande entière et arroser du reste de vin.

  • Faire gratiner les pêches de 15 à 20 min. au four.

  • Poudrer de sucre glace et servir chaud ou froid.

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La pêche


300 ans avant J.-C., le philosophe grec Théophraste connaissait la pêche et la nomma ainsi pensant qu’elle venait de Perse. Les premiers écrits hébreux n’y font pas allusion et elle n’a pas de nom sanskrit, aussi est-il probable que les pêchers n’atteignirent l’Europe que peu avant l’ère chrétienne.
Au Ier siècle, Dioscoride y faisait allusion, et Pline, qui connaissait plusieurs variétés de pêches, affirmait que les Romains ne les avaient importées de Perse que récemment. Il raconte comment la transplantation des pêchers envoyés d’ Égypte sur l’île de Rhodes échoua et comment les arbres furent ensuite expédiés en Italie.

En réalité, les pêches sont d’origine chinoise.
Les Chinois, la cultivent depuis des temps immémoriaux. Confucius les cite dans l’un de ses livres au Ier siècle av. J.-C., et on les retrouve sur des gravures jusqu’au Xe siècle av. J.-C. Les Chinois en possèdent encore une grande diversité et, lui prêtent le pouvoir d’apporter "mille printemps"...
Autrefois, on les propageait à partir de noyaux. Ceux-ci produisent facilement des arbres mais ne sont pas fiables, cette variabilité peut avoir fait obstacle à l’expansion des pêchers en Europe. Toutefois, il est probable que plantés d’abord dans des pays chauds, à trop basse altitude et privés de leur dormance hivernale, ils aient eu du mal à fructifier. Jusqu’à la Renaissance, les pêchers cultivés en France étaient en plein vent.
En 1695, Girardot initia la culture sur espaliers devant un mur blanc servant de réflecteur de chaleur.
La Quintinie, directeur des Jardins fruitiers et potagers du Roi, fit une grande place aux pêchers en espalier dans le Potager de Louis XIV. À cette époque on connaissait une quarantaine de variétés. Les pêchers furent ainsi cultivés en abondance en Île-de-France, comme à Montreuil où l’on construisit des kilomètres de murs, afin de les abriter les pêchers du froid.
Après l’avènement du chemin de fer, la capitale fut alimentée avec des fruits en provenance du Midi de la France, d’Espagne et d’Italie.
Les pêchers d’Île-de-France et leurs murs tombèrent alors en désuétude.

La pèche est restée associée à des desserts raffinés: pêche cardinal, pêche Condé ou encore pêche Melba...



Amaretti




Irrésistibles avec un espresso, les amaretti sont bien les biscuits aux amandes les plus célèbres!
Ces cousins du macaron peuvent être durs ou moelleux. Réalisés à base de sucre, d'amandes douces et d'amandes amères. L'on remplace parfois par les amandes par des noyaux d'abricot...
D'une saveur exquise, sous leur croûte croustillante se cache un cœur tout moelleux à la délicieuse saveur d'amande ! On peut trouver les amaretti dans pratiquement toutes les régions d'Italie. Chacune possède sa propre recette, la seule, la vraie !
Néanmoins, il semblerait qu'au milieu du XVIIe siècle, un pâtissier de la Cour de Savoie eut l'idée de monder des amandes, de les broyer puis de mélanger la poudre obtenue avec du blanc d'œuf et du sucre.
Par ailleurs l'Amaretto, célèbre liqueur amère est originaire de Saronno en Lombardie.
À Saronno, sa ville natale, Carlo Lazzaroni acquit plusieurs petites boulangeries qui fabriquent ce biscuit aux amandes depuis des générations... Dès le XVIIIe siècle, la famille Lazzaroni possédait plusieurs cafés à Milan. Quant à la marque "Amaretto Disaronno", originaire également de Saronno, elle est encore plus célèbre.

Aujourd'hui malheureusement la fabrication d'amaretti est devenue industrielle dans beaucoup d'endroits. Il n'est pas rare que de la poudre d'amandes d'abricots soit mélangée au produit, et c'est bien dommage.