Mousse de mûres
Ingrédients pour 6 convives
1 Kg de mûres
250 G de sucre en poudre
50 G de crème fraîche
1 Sachet sucre vanillé
50 g de sucre glace
Indications de préparation
Bien laver et égoutter les mures.
Réserver 1/3 pour la décoration finale.
Placer les autres dans une passoire fine
posée sur une terrine.
Écraser les fruits au pilon ou au presse purée grille fine.
Sucrer le coulis obtenu et remuer bien pour obtenir un mélange homogène.
Dans un saladier, verser la crème fraîche très froide, ajouter au besoin 1 glaçon pilé.
Fouetter au fouet électrique. Dès qu'elle
forme des crêtes molles, arrêter de battre la crème, sinon elle
risquerait de tourner en beurre.
À mi-parcours, incorporer le
sucre vanille.
À l’aide d’une cuillère, incorporer délicatement le coulis de mûres, la crème fouettée, par petites quantités, en soulevant la masse afin d'éviter de faire tomber la préparation.
Mélanger avec précaution au fur et à mesure pour obtenir une préparation lisse et de coloration uniforme.
Dans un saladier jatte ou en coupes individuelles, saupoudrer les mûres réservées avec le sucre glace.
Mélanger avec précaution pour bien répartir
le sucre.
Répartir les mures sucrées dans le fond des coupes
individuelles.
Les coiffer du coulis additionné de crème fouettée.
Mettre à glacer au réfrigérateur 2 h avant de
servir.
Accompagner de petits gâteaux secs.
Apparition des dictons
culinaires
La figure
montre les précisions recueillies dans 348 livres de cuisine
français, publiés entre 1310 et aujourd’hui, en fonction de
la robustesse ainsi calculée de différentes recettes. |
La mûre sauvage Rubus
fructicosus s'est répandue depuis la nuit des temps sur tout le
continent eurasiatique.
Elle est le fruit du roncier des haies, un arbuste vivace résistant
au froid et capable de grimper jusqu'à 700 m d'altitude.
En effet la ronce des haies
ou ronce bleue, qui fleurit les chemins au printemps, sœur du
framboisier de nos potagers, donne les mûres. Fruits pulpeux, qui
virent du rouge au noir brillant à maturité, mais dont les épines et
les tâches tenaces qu'elles laissent sur les doigts et les vêtements
découragent parfois sa cueillette...
Soucieux de poétiser chacune des expressions de la nature, les
anciens Grecs avaient conclu que la mûre était née du sang versé par
les Titans lors de leur vaine tentative de conquête de l'Olympe!
Un tel sens de la défensive devait se transmettre à celui qui
déguste ses fruits, ainsi Pline, au Ier
siècle, nous assure que la mûre ''combat le venin des serpents
les plus dangereux''...
Aujourd'hui, des mûres améliorées, cultivées, plus grosses mais un peu moins parfumées que les sauvages, sont maintenant vendues sur les marchés.