Moules en papillotes
Préparation de Charente.
Dans les verres, un muscadet...
Ingrédients pour 4/5 convives
3 Litres de moules de bouchots
250 g d’épinards
2 Tomates
4 Cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
20 g de beurre
2 Cuillères à soupe d’huile
Poivre
Indications de préparation
Ouvrir les moules à sec, à feu vif.
Lorsqu’elles sont ouvertes, les retirer, enlever les coquilles
et filtrer le jus de cuisson.
Ajouter l’eau au jus des moules et blanchir les épinards. Égoutter.
Peler, épépiner et couper les tomates en morceaux.
Découper 4 carrés de papier aluminium. Les huiler.
Poser au centre une petite couche d’épinards,
puis ¼ des moules, enfin les morceaux de tomates.
Ajouter 1
cuillère à soupe de crème fraîche et 1 petit morceaux de
beurre. Poivrer.
Recouvrir d’une légère couche d’épinard.
Fermer le carré de papier aluminium.
Placer à four chaud pendant 15 min.
Servir
aussitôt.
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1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.
Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux
de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles
ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !
L’épinard était cultivé en Chine et dans la Perse
antique.
Il gagna l’Europe au Moyen Âge, soit dans les bagages des croisés de
retour de Terre sainte, soit introduit par les Maures via l’Espagne
- ou des 2 façons à la fois.
Au XIIIe siècle, l’on disait ''espinarde'', d’après ''espina'' issu
de l’arabe d’Espagne : ''isbnâkh'', ''épine''.
Au Moyen Age on le consommait avec du sucre. On disposait d’une
dizaine de variétés dont les fameux ''monstrueux de Viroflay'' et
''merveille de Versailles''.
Catherine de Médicis était si friande de ce légume que, depuis la
Renaissance, l’expression ''À la florentine'' signifie ''avec
garniture d’épinards''. À en croire un proverbe du temps,'' par
l’épinard et le poireau,
on obtient le lis de la peau''. À la même époque, des jeunes filles
allaient à dos d’âne vendre aux étudiants de Paris et d Orléans des
boules d’épinards pressés.
Le grand mythe ''popeyesque'' des épinards regorgeant de fer ne
tenait, qu'à une erreur de virgule mais l'épinard est bel et bien
riche en vitamine C et provitamine A ainsi qu'en calcium et acide
oxalique.