Sablés aux biscuits roses
![]() |
|
Ingrédients pour ± 30 sablés
12 Biscuits roses de Reims
140 G de poudre d'amandes
140 G de farine
2 Œufs
125 G de beurre
45 G de sucre glace
1 Cuillère à café de levure chimique
Quelques gouttes de colorant alimentaire rouge…
Indications de préparation
Faire fondre le beurre au micro-ondes puis incorporer, en mélangeant, le colorant...
Placer les biscuits roses dans le bol d'un robot et mixer afin de les réduire en poudre.
Tamiser ensemble farine et levure.
Ajouter dans le bol du robot la farine et la levure, le sucre glace, et la poudre d'amandes.
Donner quelques impulsions puis verser le beurre fondu et les 2 œufs par la cheminée du couvercle.
Actionner à nouveau jusqu'à ce que la pâte soit homogène.
Rouler la pâte en boule. L’envelopper de papier-film et laisser reposer au réfrigérateur 1 h 30.
Préchauffer le four à Th 6 - 180°c.
Étaler la pâte sur un plan de travail fariné, sur 3 ou 4 mm d'épaisseur.
Découper des sablés à l'aide d'un emporte pièce, voire d'un verre retourné...
Les déposer sur une plaque à pâtisserie antiadhésive ou, à défaut, tapissée de papier sulfurisé.
Enfourner pour 10 min.
Laisser refroidir sur une grille.
Ces sables se conservent plusieurs jours dans une boîte
hermétique.
|
Si la maison Fossier, née en1756 est la plus
ancienne biscuiterie de France, la naissance du biscuit de Reims
remonterait à 1690.
Des boulangers rémois, soucieux d'utiliser la chaleur résiduelle de
leurs fours après la cuisson de leurs fournées de pain, eurent
l'idée de fabriquer ce biscuit proche du boudoir à l'ancienne.
Très vite, ils en accompagnèrent la dégustation des vins de
Champagne, alors beaucoup plus sucrés qu'aujourd'hui.
Le biscuit rose est cuit 2 fois - d'où son nom “bis-cuit”, puis
déshydraté dans une étuve afin qu'il s'imbibe de liquide sans se
déliter.
La couleur rose, quant à elle, visait à l'origine, à masquer les
grains de vanille qui tâchaient la pâte à base d'œufs frais et de
sucre... Elle est obtenue grâce à un colorant naturel, le carmin,
issu de la cochenille, un insecte qui se nourrit de la sève des
plantes !
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.