Verre
de concombre et jambon
Le terme de verrine n'existait pas encore...
Ingrédients pour 6 convives
6 Portions de Vache qui rit®
1 Concombre
2 Tranches de jambon blanc : ± 150 g
2 Échalotes
2 Cuillères à soupe de crème fraîche liquide
1 Bouquet de ciboulette
4 Gressins ou grissins, grissini... fins
Indications de préparation
Sortir à l'avance les 6 portions de Vache qui rit® afin de les les ramollir.
Peler le concombre, le couper en 2 dans la longueur, puis l'épépiner à l'aide d'une petite cuillère.
Râper la chair à l'aide d'une râpe à grosse grille et la laisser s'égoutter dans une passoire.
Pendant ce temps, hacher le jambon.
Peler et ciseler les échalotes. Les mélanger
au jambon.
Travailler la Vache qui rit® à la fourchette avec du
poivre.
Presser le concombre égoutté dans un torchon
propre.
Dans un bol, mélanger avec la crème puis répartir dans 6 petits
verres.
Couvrir d' 1 couche épaisse de Vache qui rit®
poivrée, puis d' 1 couche de jambon aux échalotes.
Parsemer de ciboulettes ciselée, et mettre au frais.
Servir frais avec des gressins
Fabriqué par Léon Bel dans un atelier jurassien
dès 1919, il s'appelait “fromage fondu, fromage monsieur” pour
devenir en 1919 “la vache qui rit”.
Elle se présentait à ses débuts en large portion unique.
3 ans plus tard, le célèbre dessin, qui a peut-être plus fait pour
sa réputation que ses qualités gastronomiques, était créé par
Benjamin Rabier.
La couleur rouge de la tête et ses boucles d'oreilles apparurent
ensuite, tandis que le fromage fondu se divisait en multiple
portions..
En 1666 naquit à Turin le Duc Victor Amédée II
qui deviendra en 1713 le premier Roi de la Maison de Savoie.
Celui-ci était un enfant chétif et souffreteux. Sa mère la seconde
Madama Reale consultèrent un médecin qui jouissait, à l'époque d'un
grand renom: Don Baldo Pecchio de Lanzo Torinese. Celui-ci
diagnostiqua au jeune duc une intoxication alimentaire -
gastro-entérite-, provoquée par l'ingestion de pain infecté par des
bactéries pathogènes. À l'époque, le pain que l'on appelait ghessa,
ou grissia était mal préparé : on le cuisait peu et mal.
Don Baldo se souvenait de certaines grissiettes bien cuites
préparées par sa mère, lorsque enfant, il souffrait des mêmes maux.
Il ordonna au boulanger de la cour Antonio Brunero de préparer un
pain très mince et bien cuit, mieux
encore “bis-cuit” - cuit 2 fois -, afin de détruire grâce à une
parfaite cuisson, tout micro-organisme présent dans la pâte.
Le résultat fut un produit sain et sans bactéries: le grissin.
L'histoire raconte qu'avec ce pain, le médecin
alimenta son noble patient et le guérit.
Adoptés au XVIIe siècle par la noblesse de Turin, les grissini sont
à la fois agréables au palais et légers à l'estomac.
La recette:
125 g farine , 45 g beurre, 25 g sucre, 1 œuf, 1 zeste de citron, 1
pincée de sel, gros comme un pois de carbonate d'ammoniaque (Le
carbonate s'achète à la pharmacie ou se commande chez le boulanger).
Pétrir le tout en ajoutant le carbonate d'ammoniaque broyé, de façon
à obtenir une pâte ferme.
Diviser la pâte en petits morceaux puis former des petits bâtons de
la grosseur et de la longueur d'un crayon.
Les dresser sur une tôle mouillée, puis dorer au jaune d'œuf à 2
reprises. Cuire à four chaud 4 à 5 min.