Poire Belle Hélène
en papillote
Une version contemporaine revisitée et simplifiée, mais qui préserve l'essentiel...
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Ingrédients pour 4 convives
200 g de chocolat à cuire
4 poires - bien mûres
20 cl de sauternes
60 g de beurre
Papier sulfurisé
Indications de préparation
Préchauffer le four à 180°c – Th 6.
Briser le chocolat en petits copeaux.
Peler les 4 poires et les couper en fines lamelles.
Beurrer l'intérieur de 4 feuilles de papier sulfurisé à l'aide d'un pinceau.
Répartir le chocolat sur les papillotes et poser les lamelles de poires.
Arroser avec le sauternes.
Mettre 1 noisette de beurre sur les lamelles de poires et fermer hermétiquement.
Enfourner et laisser cuire 10 ± min.
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Situé à 40 km au Sud de Bordeaux, le village de Sauternes - 600 âmes - au cœur des vignes parsemées de châteaux et demeures anciennes, est réputé pour son vin blanc, "Meilleur liquoreux du monde" !
Proche du Ciron, situé sur la rive gauche de la Garonne, le pays de Sauternes, petit terroir à la production limitée, est réparti sur 5 communes qui bénéficient d'un climat particulier, propice au développement d’un champignon microscopique, le botrytis cynerea, considéré comme "pourriture noble", et responsable de la sur-maturation des raisins.
L'Histoire raconte que suite à un printemps et un été chaud, après une maturité précoce de la vendange, il s’est mis à pleuvoir sur le Sauternais, repoussant ainsi la date des vendanges. Quelques jours plus tard, les raisins étaient recouverts d´une pourriture brune...
Après fermentation,
eut lieu l’évènement exceptionnel : les vins sublimés,
possédaient une puissance aromatique exceptionnelle. |
Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels,
originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de l'Asie centrale, entre le Cachemire et la
Mésopotamie...
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense
Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier
les fruits, surgissant minuscules après une floraison
remarquablement éphémère...
Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée.
Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires
différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie
médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en
cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500
variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire
''Catillac'' pour le Potager du roi.
La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout
l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de
la fin du XVIIIe siècle.
Le ''chocolat'' que les Espagnols rapportèrent du
continent américain vers la fin des années 1500, pénétra en France
plus tard, par l’intermédiaire de 2 infantes d’Espagne : Anne
d’Autriche, épouse de Louis XIII, et Marie-Thérèse, épouse de Louis
XIV. Ces 2 reines furent de grandes ''chocolâtres'' et le goût pour
le cacao se répandit à travers la cour, puis dans tout le pays.
C’est sous le règne de Louis XIV que l’on découvrira le moyen
d’évaporer et démouler le chocolat pour en faire la friandise que
nous connaissons.
La première chocolaterie française est née à Bayonne, où une
corporation d’artisans chocolatiers exista dès 1761. La ville
exportait du chocolat vers l’Espagne et Paris. Son calendrier
commercial de 1822 cite plus de 20 maisons de luxe. Quant à la
première chocolaterie industrielle, elle vit le jour en France, en
1770, avec les ''Chocolats et Thés Pelletier et Co''.
C’est à un Suisse, le Docteur Peter, que l’on doit l’invention du
chocolat au lait en 1878. À partir de 1850, l’industrie du chocolat
se développa dans le monde entier.