Carré d'agneau en cocotte
L’on pourra éventuellement ajouter dans la garniture de petits
champignons de couche.
Dans les verres,
un côtes-d'auvergne rouge: Boudes
(excellents rouges qu'on pourra garder), Chanturgue, Châteaugay.
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Ingrédients pour 6 convives
1 Carré d'agneau de 12 côtes
18 petits oignons blancs
1 tranche de lard de poitrine maigre sans couenne de ± 80 g
1 kg de petites pommes de terre nouvelles
25 g de beurre
1 cuillère à soupe de bouillon concentré
Sel & poivre blanc
Indications de préparation
Demander au boucher de préparer le carré en dégageant l'extrémité des manches des côtelettes de leur chair, pour les raccourcir, et en supprimant les os de l'échine pour faciliter la découpe…
Saler et poivrer le carré.
Peler les petits oignons.
Tailler le lard en bâtonnets que l’on fera blanchir rapidement. Les égoutter.
Peler les pommes de terre et les laver.
Chauffer le beurre dans une cocotte, poser le
carré d'agneau.
Le faire saisir sur toutes les faces pendant 5
min.
Ajouter ensuite les lardons, les oignons et les pommes de terre dans la cocotte, en les mélangeant.
Couvrir la cocotte et la mettre dans le four à 260°c pendant ± 20 min. Arroser 2 ou 3 fois en cours de cuisson.
Au moment de servir, sortir le carré, le
poser sur une planche à découper et le couvrir de papier
d'aluminium.
Disposer la garniture de pommes de terre, lardons et oignons
dans un plat bien chaud.
Déglacer la cocotte avec le bouillon concentré un peu dilué, mélanger bien, rectifier l'assaisonnement et servir en saucière.
Découper le carré et poser les côtelettes sur le plat.
Servir chaud aussitôt.
Massif Central, cœur de la France...
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La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de
Pizarre qui en firent don, en 1534, à un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien
militaire, vit en elle une parade contre la famine, pendant sa
captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la
boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des
sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin
de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant
ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre,
laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager
le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre
devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en
tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur,
un titre de Baron et une charge d'Inspecteur général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle
constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle
fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a
été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à
l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la
famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre
1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la 4e grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.