Salade mozzarella, fraises
et ail
Une folie de salade à essayer absolument, mais avec une mozzarella de qualité.
Dans les verres,
un rosé sec, fruité et épicé du Languedoc, de Provence voire
d'Italie.
Fraise et vin rosé s'entendent naturellement à merveille.
L'esprit méditerranéen du vin “fait le reste” avec l'ail et la
mozzarella…
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Ingrédients pour 4 convives
20 Mini boules de mozzarella ou morceaux
400 de fraises : gariguettes de préférence
Jus de 2 citrons
3 gousses d'ail
3 cuillères à soupe d'huile d'olive
Quelques branches de thym frais
Sel & poivre
Indications de préparation
Égoutter la mozzarella et la laisser mariner au moins 1 h au réfrigérateur dans un saladier avec l'huile d'olive, le jus de citron, l'ail pilé et un peu de poivre.
Remuer les petites boules de mozzarella au bout de 30 min.
Passer les fraises rapidement sous l'eau froide, les éponger & les équeuter.
Les couper en quartiers ou les laisser entières si elles sont petites.
Ajouter les fraises à la mozzarella et quelques tiges de thym frais.
Saler et remuer délicatement.
Servir dans des petites assiettes ou des coupelles.
Si la fraise sauvage ''Fragaria vesca'', qui pousse dans nos bois existe depuis toujours, la fraise que nous consommons aujourd’hui est récente.
La fraise des bois d’Europe, ''Fragaria vesca'',
ressemble à une fraise pour jardin miniature.
À l’origine, c’était une plante sauvage qui donnait de nombreux
stolons et peu de fruits. Dès le Moyen Âge, on commença à la
cultiver en repiquant des stolons dans les jardins. Ses petits
fruits parfumés étaient très appréciés. C'était encore une plante
sauvage qui donnait de nombreux stolons et peu de fruits.
Au XVIe siècle, en Europe continentale surtout, on appréciait une autre espèce de fraise, ''Fragaria elatior'', très parfumée, qui produisait peu de stolons. Au XVIIe siècle, on utilisa la fraise des bois pour ses vertus médicinales. Linné, le père de la nomenclature botanique moderne, affirmait avoir guéri sa goutte par une cure de petites fraises... À Versailles, La Quintinie en cultiva en abondance dans des serres et sous châssis, pour Louis XIV qui en raffolait.
L’espèce ''F.semperflorens'', que l’on appelle aussi fraise des 4 saisons ou fraise des Alpes, fut découverte vers 1760 dans les Alpes. Elle se distingue des autres fraisiers sauvages par l’absence de stolons. Elle donne des petits fruits jaunes ou rouges à la chair extrêmement savoureuse.
On doit l’amélioration du fraisier à petits fruits aux Anglais, qui le connaissent depuis le XIIIe siècle et qui eurent l’idée de le pailler pour augmenter sa production. Ils donnèrent d’ailleurs aux fraises le nom de ''strawberry'' : baie de paille.
En 1714, Amédée-François Frézier - Officier - rapporte à Plougastel du Chili, 5 pieds d’un fruit ''Fragaria chiloensis'', lui rappelant le goût de nos fraises, mais plus gros et de couleur plus pâle. L’idée de marier les 2 variétés réussies.
Couleur, saveur et belle taille enfin réunies.
L'hybridation avec le ''Fragaria virginia'' (cité pour la première
fois dans le Massachusetts en 1621) revient au naturaliste français
Antoine-Nicolas Duchesnes.
La culture de la fraise s'est surtout développée à partir du XIXe
siècle.