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 Flamiche aux poireaux

 

 

 

 

 

  

La “flamique porions” est un grand classique de la gastronomie picarde.
À l'origine, la flamique ou flamniche était une galette de pâte à pain que l'on arrosait de beurre fondu à la sortie de four.
L’on pris l'habitude de la garnir d'un mélange d'œufs, et de légumes ou de fromage.
La pâte à pain a laissé la place à la pâte brisée, voire à de la pâte feuilletée.

 

La flamiche est une spécialité de Flandre.
Flamiche ou flamique, mot, d’origine flamande, signifie gâteau, un gâteau plat fait de farine de froment et de lait, cuit au four. Son origine, très ancienne, nous vient de la fin du XIVe.
Autrefois, il s’agissait d’une galette de pâte à pain que l’on dégustait chaude, arrosée de beurre fondu.
Aujourd'hui c'est une sorte de tarte en principe aux poireaux, mais aussi aux oignons, à la citrouille, aux endives ou au maroilles.
Ce type de tartes s'est décliné dans la cuisine traditionnelle française. On en compte plusieurs très connues, parmi lesquelles :
La flamiche dinantaise réalisée à base de fromage maigre : la boulette de Romedenne, et d'œufs.
La flamiche Picarde où elle est souvent nommée flamique. Une sorte d'excellente tourte aux poireaux, en fait.
La flamiche alsacienne...la célèbre flammenküche, à base d'oignons.

 

 








 

 

 

 Dans les verres, un rouge des côtes du Roussillon

 

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Ingrédients pour 7 convives

           Pâte brisée

  • 300 g de farine

  • 150 g de beurre

  • Sel & poivre

  • 1 petit verre d'eau

  • 1 Jaune d'œuf pour la dorure

          Garniture

  • 1 Kg de poireaux

  • 30 g de beurre

  • 1 Œuf entier et 1 jaune

  • 20 cl de crème fraîche épaisse

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Préparer la pâte brisée. Dans une terrine, mélanger la farine, le sel et le beurre ramolli.

  • Pétrir rapidement du bout des doigts, incorporer peu à peu l'eau et travailler la pâte de façon à former une boule.

  • Laisser reposer au moins 1 h.

  • Nettoyer les poireaux, les couper en rondelles - en gardant surtout le blanc...

  • Fondre le beurre dans une cocotte, ajouter les poireaux et les laisser cuire doucement pendant au moins 40 min avec sel et poivre.

  • Battre les œufs avec la crème et incorporer ce mélange aux poireaux, hors du feu.

  • Diviser la pâte brisée en 2 masses inégales : 2/3 & 1/3.
    Les abaisser au rouleau et garnir un moule à tourtière beurré avec la plus grande.

  • Verser la garniture, recouvrir du second disque de pâte en pinçant les 2 bords ensemble pour les souder.
    Tracer des croisillons sur le dessus avec la pointe d'un couteau.

  • Faire une cheminée au milieu afin de laisser s'échapper l'humidité.

  • Dorer la surface à l'œuf battu et mettre à cuire à four chaud : 230°c - Th 7/8, pendant 35 à 40 min.
    Servir très chaud. 













 

 

 

 

 

 

 

 

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Le poireau

 

 

Légume accommodant, le poireau tolère toutes sortes de climats, se prête à quantité d’usages en cuisine, mais possède une saveur bien a lui. Très apprécié en France, il n’a pas encore vraiment conquis l’Amérique. Il n’en mérite pas moins le nom de ''Conqueror'', car il a toujours su s’allier aux puissants de ce monde, ce qui lui vaut de sérieuses références historiques — telles ces 100 bottes de poireaux attribués par le pharaon Chéops à son magicien de cour en sus de 1000 poires, 100 pichets de bière et 1 bœuf.
Mais le poireau était aussi un aliment pour ouvriers - à commencer par ceux qui bâtirent les pyramides d'Égypte. Juvénal voyait en lui ''l’asperge du savetier''. Vers 640, les guerriers gallois en ornèrent leur casque pour combattre les Saxons et firent de lui un emblème national... Chez les mineurs du Northumberland, c’est à qui cultivera le plus gros, nourri de vin ou de sucre brun. Pour Rabelais comme pour Ronsard, sa tête blanche et sa tige verte symbolisaient la virilité de l’homme mûr...
Aliment de santé, le poireau partage les vertus de ses cousins, l’ail et l’oignon. Un traité d’herboristerie assyrien le recommande contre le grisonnement des cheveux, Démocrite contre les saignements de nez, et le médecin de François I : ''aux mugueteurs de dames pour leur donner plaisante haleine''.

Différents petits poireaux verts croissent à l’état sauvage sous
divers climats. La variété à bulbilles, légume ancien tombé dans l’oubli, connaît un regain de faveur Mais le poireau commun cultivé en annuel est apprécié pour son long pied blanc.