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 Dessert de Noé - Aşure

 

 

 

 

 

 

 

 

Extrêmement populaire en Turquie, le dessert de Noé est un mets très convivial.

Préparé traditionnellement en hiver dans un grand chaudron, il est offert généreusement entre amis et voisins.

 

Selon la Bible, l'Arche de Noé se serait échouée au sommet du mont Ararat, en Turquie.
Il y a ± 7500 ans, les occupants de l'Arche, d'après la tradition, célébrèrent la fin du Déluge par un festin. Ils rassemblèrent tout ce qui leur restait et confectionnèrent ce dessert, censé comporter 40 ingrédients... 40 jours de pluie obligent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Ingrédients pour 5 convives

  • 125 g de blé entier

  • 25 g de haricots blancs

  • 25 g de haricots noirs

  • 25 g de pois chiches

  • 25 g de riz rond

  • 250 g de sucre semoule

  • 50 g d’abricots secs

  • 50 g de figues séchées

  • 50 g de raisins de Smyrne

  • 50 g de pignons de pins

  • 1 cuillère à soupe d’eau de rose - alimentaire !

  • 2 cuillères à soupe de cannelle

  • 1 Grenade à grains rouges – en saison

  • 50 g de raisins de Corinthe

  • 30 g de cerneaux de noix

  • 30 g de noisettes

  • 50 g de pistaches

  • 30 g d’amandes

Indications de préparation

  • La veille, laisser tremper séparément le blé, les haricots et les pois chiches - seulement si l’on utilise des légumes secs - en salant l'eau du bol des pois chiches.

  • Le jour même, égoutter les pois chiches et les haricots et les cuire séparément dans 50 cl d'eau jusqu'à ce qu'ils soient bien tendres - sinon, égoutter le contenu des boîtes...

  • Enlever la peau des pois chiches.

  • Égoutter le blé et le cuire dans une grande casserole sur feu doux, avec 1,5 litre d'eau pendant 15 min.

  • À mi-cuisson, ajouter le riz et le sucre et laisser cuire 10 à 12 min jusqu'à ce que les grains soient bien tendres.

  • Laisser tremper les abricots, les figues et les raisins de Smyrne pendant 15 min dans de l'eau chaude.

  • Les égoutter puis couper en morceaux les figues et les abricots.

  • À la fin de la cuisson du blé et du riz, ajouter les haricots, les pois chiches, les abricots, les figues, les raisins de Smyrne, les pignons... et laisser encore mijoter 15 min, toujours sur feu doux.

  • Retirer du feu et verser dans un grand saladier. Ajouter l'eau de rose alimentaire et mélanger bien.

  • Saupoudrer de cannelle.

  • Décorer avec la grenade égrenée, les raisins de Corinthe, les cerneaux de noix, les noisettes, les pistaches et les amandes.

  • Laisser refroidir et servir.



 

 

 

 

 

 

 

 

Plus récent et moins festif,., une autre hypothèse concerne la création de ce plat .
En 680, Hz Hüseyin, fils d'Ali et petit-fils du Prophète Mahomet, est appelé à Küfe - Irak, afin de prendre sa fonction de calife.
Hélas, le peuple de cette ville est sous le contrôle de Muaviye, Caliphe fondateur de la dynastie des Omeyyades et il ne peut s'installer à Küfe.
D'abord détenu à Kerbela, à la frontière iranienne, il est ensuite laissé sans eau et sans nourriture avec sa famille et les 72 personnes qui l'accompagnent, avant d'être assassiné...
10 jours après sa mort, la famille affamée réunit le reste des vivres qu'ils ont encore, afin de confectionner un dernier plat: l'aşure.

 

Chez les musulmans sunnites, on commémore cet évènement le 10 du mois de Muharrem, soit 1 mois après le 1er jour de la fête du Sacrifice.
C'est ce jour, que les femmes qui ne travaillent pas, prépareront, pendant souvent + d'1 journée, l'aşure.
En fait, il peut se réaliser durant tout le mois qui suit...

 

Pour les femmes turques, la cuisine est un Art et une affaire de famille.
Comme dans tous les pays méditerranéens, c'est une cuisine de mères dont les recettes sont souvent jalousement gardées. En tout point exquise, la cuisine turque bénéficie des raffinements de la cuisine ottomane et d'une multitude d'influences étrangères.
Elle tient aujourd'hui de ses origines : nomade avec l'utilisation du yaourt et de la viande grillée, agricole avec la présence du boulgour et de céréales, aristocratique comme en témoignent le façonnage délicat de farcis, feuilletés et desserts.
Riche, variée, très colorée, elle fait largement appel aux : légumes : aubergines et courgettes notamment, fruits, céréales : riz et blé, et à l'huile d'olive.
Les légumes sont cuisinés avec de la viande afin d'obtenir un repas complet ou simplement avec de l'huile d'olive. Le repas turc se compose généralement d'un plat chaud, accompagné souvent de riz, suivi d'un légume à l'huile d'olive.
Les plats sont censés mettre en valeur la saveur de l'ingrédient principal et non la masquer sous des sauces et des épices. Herbes et épices d'ailleurs sont utilisées avec parcimonie et grande originalité.
La cuisine turque est excellente pour la santé, proche des recommandations du régime crétois qui participe à la diminution des risques de cancers et de maladies cardiovasculaires…

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pigne ou pignon

 

La pigne ou pignon, est la graine du pin parasol, un arbre typique du pourtour méditerranéen qui pousse jusque dans les régions atlantiques au nord de la Loire, pourvu qu’il ait la tête au soleil, les pieds dans le sable et l’eau de la mer à proximité.
Les grecs l'adoraient et le dédiaient au dieu de la Mer, Poséidon.
Il faut 3 ans au cône pour arriver à maturité. C’est au mois de juin que ses écailles vont s’écarter, libérant les graines ailées, petites graines oblongues.
Les pignons, débarrassées de leur coque dure, donnent une saveur inégalée à la sauce au pistou dont elles lient à merveille l’huile d’olive, l’ail et le basilic.



La grenade


Le grenadier appartient au genre Punica, unique dans la famille des Punicacées.
Ses fleurs rouge vif ou orange ressemblent à celles des camélias et ses fruits orange ornés d’un mamelon rugueux ont une écorce ressemblant à du cuir.
Exaspérante à manger, l’intérieur divisé par des cloisons amères est rempli de graines enrobées dans une pulpe rose et sucrée.

Originaire de Perse, la grenade était déjà cultivée dans l’Égypte ancienne et dans d’autres pays méditerranéens. Les Romains la baptisèrent Malum punicum, fruit punique, car ils l'ont découverte lors de la conquête de Carthage. Sans doute un legs des phénicien.
Dès le XIVe siècle, elle était la gloire des jardins d'Aix-en-Provence. Peu connue cependant en dehors de cette région de France, elle déconcerta plus d'un voyageur, qui n'avait pas appris l'art de la bien consommer. Dans les années 1780 à 1820, elle
fut l'objet d'un commerce florissant. Facile à transporter, elle est connue même dans les pays froids.

La grenadine est un sirop de couleur rouge, réalisé à l'origine à base de pulpe de grenade. Elle est encore fabriquée ainsi dans les pays méditerranéens (Espagne, Maghreb...), mais en France il s'agit aujourd'hui le + souvent d'un assemblage de 10 % de jus de fruits rouges et de vanille voire de leurs extraits, le tout éventuellement avec un peu de jus de citron. Les fruits utilisés varient dans leurs proportions selon les marques: framboises, cassis, groseilles, sureau, fraises, citron.
Si on utilise des extraits de fruits, on parlera de sirop aromatisé à la grenadine, mais là on s'égare.... 2009