Saint-Jacques panées
à la noix de coco
Inédit et original...
Ingrédients pour 2 convives
10 Noix de Saint-Jacques ou 14 noix de pétoncle
50 G de noix de coco - râpée
1 Petite boite de lait de coco
Huile de friture
Sel & poivre du moulin
Indications de préparation
Laver les 10 noix de Saint-Jacques sous l'eau froide puis les égoutter, essuyer soigneusement.
Verser du lait de coco dans un plat creux, saler, poivrer et disposer les noix.
Laisser mariner 1 heure.
Chauffer 2 doigts d'huile dans une casserole.
Tapisser de noix de coco râpée le fond d' une assiette creuse.
Égoutter les noix, bien les enduire de noix de coco râpée.
Plonger brièvement les noix dans l'huile bouillante (± 5 min) avant de les retirer, juste dorées, à l'aide d'une écumoire.
Saler, poivrer et parsemer de coco râpée selon convenance.
|
Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros
coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge
d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la
fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange
étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les
reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une
profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut
vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en
Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.
Très
appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent
aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de
plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du
1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de
Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres
pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten
magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au
Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en
Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région
d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en
particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français
voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement
indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier
la mention "Pecten maximus".