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 Fricassée de foies de volaille

 

 

 

 

 

 

 

Home cooking - ja6

On pourra utiliser pour cette recette aussi bien des foies de poulet ou de poule que de canard. Attention aux traces de fiel qui donneraient de l'amertume à la préparation…
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les verres, un graves


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Ingrédients pour 2 ou 3 convives

  • 300 g de foies de volaille

  • 6 petits oignons blancs

  • 2 cuillères à soupe de graisse d'oie ou saindoux…

  • Sucre en poudre

  • Farine

  • Bouillon de volaille

  • 15 cl de vin rouge

  • 1 bouquet garni

  • 4 fines tranches de pain

  • 1 gousse d'ail

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Peler les 6 oignons.

  • Fondre 1 cuillère à soupe de graisse d'oie dans une casserole et ajouter les oignons.
    Lorsqu'ils commencent à colorer, ajouter 1 pincée de sucre et poudrer de farine.
    Laisser cuire pendant 2 min.

  • Préparer 10 cl de bouillon environ avec du concentré.

  • Faire chauffer le vin à part et essayer de le flamber.

  • Le verser dans la cocotte et ajouter le bouillon, le bouquet garni, saler et poivrer.

  • Laisser mijoter doucement pendant ± 30 min.

  • La sauce doit être bien réduite si ce n'est pas le cas, la faire bouillir pendant quelques minutes.

  • Pendant ce temps, chauffer le reste de graisse d'oie dans une poêle.

  • Couper les foies de volaille en 2, saler et poivrer.
    Les faire revenir dans la graisse d'oie jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits.
    Les tenir au chaud.

Pain toasté - ja6

  • Faire griller les tranches de pain puis les frotter avec la gousse d'ail.

  • Servir les foies de volaille dans des assiettes chaudes.

  • Napper de sauce et garnir de pain grillé aillé.








 

 

 

 

 

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ail

Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22 des 800 potions décrites dans le Codex Ebers, un papyrus rédigé 1550 ans avant notre ère.

Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés toniques...

Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.



Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié avec une ficelle.


Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!

  



Le saindoux

Le saindoux est obtenue en faisant fondre la graisse de porc sans viande (panne et lard gras).
Autrefois employé dans de nombreuses préparations culinaires, en lieu et place du beurre et de l'huile - produits rares et chers - en particulier dans les régions du Nord et de l'Est de la France. Il était aussi utilisé pour la conservation des aliments cuits que l’on plaçait dans des pots de grès et sur lesquels on versait du saindoux.

Son point de fusion assez élevé (au-dessus de 30°c), sa t° critique (200/210°c), font qu'il peut être employé en friture et qu’il est particulièrement bien adapté aux longues cuissons. Assez pauvre en eau on peut le conserver longtemps au sec et au frais.
Son goût assez fort et son astringence le limitent aujourd’hui aux préparations avec lesquelles il s'accommode le mieux : le porc, l'oignon, le chou et la choucroute ou encore dans certaines pâtisseries.
Il est régulièrement utilisé dans l'industrie pour les biscottes et les biscuits.
Le saindoux est, de nos jours, utilisé en boulangerie, afin de confectionner la pâte brisée, la pâte à pâtés, les pies, pour les longues cuissons, les fritures, certaines pâtisseries voire certains bonbons gélifiés.