Logo


 Cou de mouton grillé

            BBQ ou Cheminée

 

 

 

 

 

 

Si le gigot occupe la place d'honneur, il ne doit pas faire oublier certains apprêts moins connus, surtout lorsqu'on dispose d'une cheminée.

L’on pourra ici, préparer également une sauce bien relevée au vin blanc : 2 oignons hachés fondus à l'huile, mouillés de vin blanc : 15 cl, avec sel, poivre, thym et laurier.
Laisser réduire presque à sec, puis ajouter 25 cl de bouillon, faire bouillir et ajouter 1 bonne cuillère à soupe de moutarde et quelques cornichons hachés.

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un gaillac

 

 





Ingrédients pour 4/5 convives

  • 2 cous de mouton

  • 2 carottes

  • 2 oignons piqués d'1 clou de girofle

  • 2 branches de céleri

  • 3 gousses d'ail

  • 3 échalotes

  • Vin blanc : ± 10 cl

  • Sel & poivre

  • 1 bouquet garni

  • Huile de maïs

  • Chapelure

Indications de préparation

  • Peler les 2 carottes, les couper en tronçons et les mettre dans une grande marmite.

  • Ajouter les oignons, le céleri, les gousses d'ail et les échalotes pelées.

  • Poser les cous de mouton dessus et les couvrir d'eau, ajouter 1 verre de vin blanc, le bouquet garni, saler et poivrer.

  • Porter à ébullition, écumer puis baisser le feu.
    Laisser cuire à petits frémissements pendant 2 h 30 environ.

  • Préparer un feu de braises dans la cheminée.

  • Égoutter les cous de mouton et les éponger.

  • Les badigeonner légèrement d'huile, puis les enrober de chapelure.

  • Griller les cous de mouton en les retournant souvent.

  • Les servir sur un plat chaud avec de la moutarde.



 

 

 

 

 

 

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'ail

Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22 des 800 potions décrites dans le Codex Ebers, un papyrus rédigé 1550 ans avant notre ère.

Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés toniques...

Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.



Le bouquet garni

Généralement, ce petit bouquet est destiné à imprégner plats & sauces dans de nombreuses recettes de cuisine d'une flaveurs + ou - douce ou corsée.

Il s'incorpore en début de cuisson d'une sauce, d'une viande en sauce, d'un bouillon, soupe et pot au feu, d'un fumet, d'une marinade, d'un court-bouillon ou d'un poisson, ragoûts, daubes...

Composé basiquement de thym, laurier et persil, le tout lié avec une ficelle.


Selon le type de recette, on modulera en ajoutant par ex.:
1 gousse d'ail pelée et écrasée, 1 branche de céleri, la partie verte d'un poireau voire 1 tige d'origan...
On le retire systématiquement en fin de cuisson, avant de servir!